La KEK et le COE pressent l'UE d'être solidaire avec la Grèce


De gauche à droite: le métropolite Emmanuel de France, président de la KEK, Georges Lemopoulos, secrétaire général adjoint du COE, Guy Liagre, secrétaire général de la KEK, Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, Anna Bjorvatten Tveit, et Mary Tanner, présidente du COE pour l'Europe.

Les secrétaires généraux du Conseil œcuménique des Églises (COE) et de la Conférence des Églises européennes (KEK) ont publié une lettre ouverte aux membres de l'Union européenne (UE) les appelant à résoudre de façon juste et durable la crise grecque.

Cette lettre a été préparée à l'occasion de la visite en Grèce des deux secrétaires généraux, qui s'est achevée mercredi dernier après plusieurs rencontres avec des responsables gouvernementaux et ecclésiastiques du pays.

Le pasteur Olav Fykse Tveit, pour le COE, et le pasteur Guy Liagre, pour la KEK, ont appelé l'Union européenne – qui se verra remettre le prix Nobel de la paix en décembre – à assumer son rôle d'artisan de la paix pour les générations futures de l'Europe en appliquant les valeurs de bienveillance et de solidarité dans la recherche d'une issue à la situation que connaît la Grèce.

«La responsabilité de cette situation repose sur la Grèce et l'Union européenne», lit-on dans la lettre. «Chacun est responsable du rôle qu'il a joué et de la façon dont il va réagir.»

La lettre exprime une inquiétude quant au fait que la population grecque risque de se retrouver isolée par la crise et que les aspects humanitaires et sociaux de cette situation pourraient mener à une crise politique.


28 novembre 2012

Communiqué conjoint du COE et de la Conférence des Églises européennes (KEK)]