Suisse, Winterthur : CA 2006 de l’EEM Suisse/France/Afrique du Nord — La journée de samedi 17 - (3) Comité Directeur de l’UEEMF

Voici le rapport présenté par le président Bernard Lehmann lors de cette session.


Comité Directeur de l’EEM en France


1. Une exigence d’accueil

A. Nous continuons, par dessus les kilomètres qui nous séparent géographiquement, à produire le fruit de l’amour, pour nous constituer en Eglise Fraternelle qui sait compter les uns sur les autres. Nous continuons à nous encourager pour laisser l’amour du Christ placer les "essentiels" vraiment en première place et vivre le "secondaire" comme des facteurs qui ne sauront nous diviser. Nous voulons être une "communion" qui rend lisible les motivations bibliques. Nous refusons de céder à la tentation d’être une fédération d’Eglise plus ou moins indépendantes. Nous refusons d’être un réseau de "congrégations" plus ou moins proches. Vivre le défi de la "Mission EEM" est un témoignage qui peut faire la différence.


B. Nous travaillons à une intégration heureuse des différents modes dans lesquels nous vivons les ministères. Cela est vrai pour les pasteurs et les églises. Je parle des expériences des pasteurs et des églises qui vivent un ministère à plein-temps (100 %) et ceux qui désirent ou acceptent un temps partiel. Je parle aussi des églises et des pasteurs qui apprennent à vivre en réseau. Cela permet et l’évangélisation et tend à favoriser une adéquation financière apparente de nos églises.


C. Sans doute ce défi commence-t-il par une communication claire des besoins, des encouragements et des projets. L’information régulièrement communiquée atteint-elle les membres des églises comme elle le devrait ? Nous rappelons à chacun cette responsabilité première : sans la circulation de l’information, il n’y a pas de prière, pas de solidarité, pas de projet à mener ensemble.


2. Une exigence de "libéralité"


A. Nous prenons conscience de la beauté de l’œuvre du District Francophone. Nous en bénissons Dieu. Nous remercions tous les acteurs. Nous sommes fiers d’être associés à cette œuvre de vie.


B. Nous prenons conscience de notre" petitesse". L’inadéquation financière nous colle de très près. Nous sommes 21 Eglises. Ajoutez les Eglises de la Suisse Romande. Ces 21 Eglises sont desservies par 16 ministères comptabilisant 12 postes à plein-temps. 5 Eglises comptent 10 à 20 membres. 4 Eglises comptent autour de 50 membres. 4 Eglises comptent plus de 60 membres. L’Eglise, qui portait, financièrement, l’œuvre entière pendant des décennies, passe par un "creux de vague" qui se répercute sur l’ensemble de la Mission EEM. Cela demande à chaque Eglise de chercher à vivre de son mieux le défi de l’adéquation financière locale et cela sans se replier sur elle-même. Nous remercions Connexio qui permet que Claire Lise Meissner soit engagée à 50% dans le projet de relation d'aide, appelé "La Traversée", à Strasbourg. Le ministère d'Etienne Koning dans le Sud-Ouest est soutenu par "Person in Mission" (PIM). 


C. Certaines églises de l’ex EMF cherchent à acquérir un "presbytère" pour faciliter le système de mutation pratiqué dans notre EEM. St-Jean de Valériscle veut, au travers de son acquisition immobilière, s'engager aussi dans la création d'un foyer d'accueil pour jeunes mères. Arriverons-nous à soutenir cette communauté si petite face à ce grand projet? Vous comprendrez le défi que cela exige en prenant en compte le point B.


3. Une exigence de " donner vie à des projets" digne de notre appel


A. Pour répondre à ces "exigences" nous pensons avoir besoin de chaque pasteur, membre et ami de nos églises locales. Comment faire pour que chacun "se sache" investi de cette mission extraordinaire : ensemencer sa zone d’influence par le "Heureux" de l’Evangile.

Nous pensons que la conscientisation et la concrétisation d’un développement "en réseaux" de nos églises locales y contribuera. Jusqu’en 2007 nous chercherons à mettre en place une structure vivifiante par "région".


B. Nous sommes entrain de multiplier les dialogues concernant un projet nommé pour l’instant "Projet VIE" [Vision Implantation d’Eglises ]


Ce projet veut nous sortir, sans les oublier bien sûr, des questions purement administratives, qui nous ont pré- et sur- occupés ces dernières années.


Nous désirons que chaque ministère, chaque membre et chaque ami puissent entrer dans un dynamisme nouvellement motivé pour porter le témoignage de Christ dans notre société française et là où nous avons quelque influence. Oser croire à la croissance de l’Eglise et y contribuer de toute sa personne : voilà le défi de notre amour pour la personne de Jésus.

Ne serait-ce pas là, la base pour la vision du point A ?


4. Une conclusion "exigeante"


Exigence… mot "vieilli" indique le Robert (un dictionnaire) ! Peut-être parce qu’il s’agit étymologiquement d’être " poussé dehors ", d’être "appelé à sortir" de nous-mêmes pour être au service d’un Autre et d’autres que nous.

J’aime ce mot qui me parle de vocation et de service, de vigilance et d’action…

Et je mesure tout ce que j’aurais voulu partager avec vous des exigences de notre société face au projet qui est le nôtre.

Bernard Lehmann


Voici le rapport présenté par le président Bernard Lehmann lors de cette session.


Comité Directeur de l’EEM en France


1. Une exigence d’accueil

A. Nous continuons, par dessus les kilomètres qui nous séparent géographiquement, à produire le fruit de l’amour, pour nous constituer en Eglise Fraternelle qui sait compter les uns sur les autres. Nous continuons à nous encourager pour laisser l’amour du Christ placer les "essentiels" vraiment en première place et vivre le "secondaire" comme des facteurs qui ne sauront nous diviser. Nous voulons être une "communion" qui rend lisible les motivations bibliques. Nous refusons de céder à la tentation d’être une fédération d’Eglise plus ou moins indépendantes. Nous refusons d’être un réseau de "congrégations" plus ou moins proches. Vivre le défi de la "Mission EEM" est un témoignage qui peut faire la différence.


B. Nous travaillons à une intégration heureuse des différents modes dans lesquels nous vivons les ministères. Cela est vrai pour les pasteurs et les églises. Je parle des expériences des pasteurs et des églises qui vivent un ministère à plein-temps (100 %) et ceux qui désirent ou acceptent un temps partiel. Je parle aussi des églises et des pasteurs qui apprennent à vivre en réseau. Cela permet et l’évangélisation et tend à favoriser une adéquation financière apparente de nos églises.


C. Sans doute ce défi commence-t-il par une communication claire des besoins, des encouragements et des projets. L’information régulièrement communiquée atteint-elle les membres des églises comme elle le devrait ? Nous rappelons à chacun cette responsabilité première : sans la circulation de l’information, il n’y a pas de prière, pas de solidarité, pas de projet à mener ensemble.


2. Une exigence de "libéralité"


A. Nous prenons conscience de la beauté de l’œuvre du District Francophone. Nous en bénissons Dieu. Nous remercions tous les acteurs. Nous sommes fiers d’être associés à cette œuvre de vie.


B. Nous prenons conscience de notre" petitesse". L’inadéquation financière nous colle de très près. Nous sommes 21 Eglises. Ajoutez les Eglises de la Suisse Romande. Ces 21 Eglises sont desservies par 16 ministères comptabilisant 12 postes à plein-temps. 5 Eglises comptent 10 à 20 membres. 4 Eglises comptent autour de 50 membres. 4 Eglises comptent plus de 60 membres. L’Eglise, qui portait, financièrement, l’œuvre entière pendant des décennies, passe par un "creux de vague" qui se répercute sur l’ensemble de la Mission EEM. Cela demande à chaque Eglise de chercher à vivre de son mieux le défi de l’adéquation financière locale et cela sans se replier sur elle-même. Nous remercions Connexio qui permet que Claire Lise Meissner soit engagée à 50% dans le projet de relation d'aide, appelé "La Traversée", à Strasbourg. Le ministère d'Etienne Koning dans le Sud-Ouest est soutenu par "Person in Mission" (PIM). 


C. Certaines églises de l’ex EMF cherchent à acquérir un "presbytère" pour faciliter le système de mutation pratiqué dans notre EEM. St-Jean de Valériscle veut, au travers de son acquisition immobilière, s'engager aussi dans la création d'un foyer d'accueil pour jeunes mères. Arriverons-nous à soutenir cette communauté si petite face à ce grand projet? Vous comprendrez le défi que cela exige en prenant en compte le point B.


3. Une exigence de " donner vie à des projets" digne de notre appel


A. Pour répondre à ces "exigences" nous pensons avoir besoin de chaque pasteur, membre et ami de nos églises locales. Comment faire pour que chacun "se sache" investi de cette mission extraordinaire : ensemencer sa zone d’influence par le "Heureux" de l’Evangile.

Nous pensons que la conscientisation et la concrétisation d’un développement "en réseaux" de nos églises locales y contribuera. Jusqu’en 2007 nous chercherons à mettre en place une structure vivifiante par "région".


B. Nous sommes entrain de multiplier les dialogues concernant un projet nommé pour l’instant "Projet VIE" [Vision Implantation d’Eglises ]


Ce projet veut nous sortir, sans les oublier bien sûr, des questions purement administratives, qui nous ont pré- et sur- occupés ces dernières années.


Nous désirons que chaque ministère, chaque membre et chaque ami puissent entrer dans un dynamisme nouvellement motivé pour porter le témoignage de Christ dans notre société française et là où nous avons quelque influence. Oser croire à la croissance de l’Eglise et y contribuer de toute sa personne : voilà le défi de notre amour pour la personne de Jésus.

Ne serait-ce pas là, la base pour la vision du point A ?


4. Une conclusion "exigeante"


Exigence… mot "vieilli" indique le Robert (un dictionnaire) ! Peut-être parce qu’il s’agit étymologiquement d’être " poussé dehors ", d’être "appelé à sortir" de nous-mêmes pour être au service d’un Autre et d’autres que nous.

J’aime ce mot qui me parle de vocation et de service, de vigilance et d’action…

Et je mesure tout ce que j’aurais voulu partager avec vous des exigences de notre société face au projet qui est le nôtre.

Bernard Lehmann


Source: EEMNI