L’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire, District d’Abidjan Sud, a profité de la célébration, mercredi le 15 novembre, de la Journée nationale de la paix, pour indiquer des pistes devant conduire le pays à la paix.
«Frères bien-aimés, Ivoiriennes et Ivoiriens, habitants de la Côte d’Ivoire et d’ailleurs, pour notre bonheur et notre sécurité, allons à Jésus-Christ», a lancé le Révérend Richmond Boto Akré. Officiant hier, le culte consacré à la Journée nationale de la paix, au temple «Jourdain» de Marcory.
En présence des autorités de l’Eglise méthodiste unie de Côte d’Ivoire, District d’Abidjan Sud, notamment la Très Révérende Suzanne Sédji, Surintendante dudit district. L’orateur tirait pour la Côte d’Ivoire, la première leçon de son sermon tiré de Isaïe (57 : 14-21), Ephésiens (2 : 11-18) et Jean (14 : 27). Tant que la paix n’est pas construite sur Jésus- Christ, a-t-il révélé, «elle demeure précaire, fragile et éphémère. Elle est un problème, un fardeau pour nous». C’est pourquoi il a invité les Ivoiriens à mettre le Fils de Dieu au centre de leur recherche de la paix. «A ses pieds, déposons nos fardeaux dans un élan d’adoration et de reconnaissance», a invité le Révérend. Et d’avertir : «Tant que nous serons plus politiques, méchants, et que nous nous obstinerons à ne pas vouloir perdre quelque chose pour être ensemble, la paix s’éloignera de nous».
Donnant ainsi la deuxième leçon de son homélie. Pour lui, la paix des Ivoiriens passe aussi par l’union, la solidarité. L’autre condition pour que les Ivoiriens parviennent à «la paix de Dieu (qui) n’est pas bon marché», a conseillé le célébrant, c’est que chacun se repente, reconnaisse et regrette sincèrement ses fautes d’une part. Et renonce à l’avidité coupable, et à l’esprit de rébellion qui consiste à suivre le chemin de son cœur, pour revenir à Dieu par Jésus-Christ, d’autre part. Et c’est la troisième leçon. «Ivoiriens ou étrangers, en ce jour commémoratif de la paix en Côte d’Ivoire, a conclu le Révérend Richmond, frayons, frayons, préparons le chemin de la paix. Enlevons tout obstacle du chemin de nos populations».
Des prières d’intercession spéciales ont été dites pour la nation ivoirienne, l’Etat et ses Institutions (en particulier pour le Chef de l’Etat et le Premier ministre), l’Afrique, le monde et les agents de la communauté internationale venus au secours de la Côte d’Ivoire. Le culte, qui s’est déroulé dans une admirable ferveur, a connu une belle animation avec les chorales de Port-Bouët I (Emmanuel), Cité de grâce I de Nouveau Koumassi et Fraternité du Port. Le curé de la paroisse Sainte Thérèse de Marcory, Père Vincent N’Zobo, et l’Imam de la grande mosquée de Treichville, Gaoussou Bamba, ont assisté à cette célébration.
17/11/2006
Source: Fraternité Matin / eburneanews