<10.12.99 Les Eglises Suisses, partie prenante du Jour des Droits de l'Homme

Pour leur 17e action lors de la Journée des Droits de l'Homme du 10 décembre 1999, les Eglises et les organisations à la pointe du combat pour la défense des Droits de l'Homme en Suisse ont choisi, selon le communiqué de presse commun diffusé le 2 décembre, le thème suivant pour cette journée de mobilisation: « Stop à l'impunité». A partir d'exemples tirés du Guatemala et de Colombie, elles montrent que les crimes doivent être sanctionnés, si l'on veut qu'une société prête une attention plus grande aux Droits de l'Homme. Cette action est soutenue en Suisse par l'«Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture» (ACAT), «Amnesty International», «Christian, Solidarity International», «Pax Christi», l'Eglise Catholique Romaine, représentée par «Justitia & Pax», la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (en allmd: der «Schweizerische Evangelische Kirchenbund»), représentée par son Bureau des Droits de l'Homme et l'«Eglise Ancien Catholique de Suisse» (en alld: «Christkatholische Kirche der Schweiz»). Avec le slogan « Stop à l'impunité», les promoteurs de cette action soulignent ce qu'est à leurs yeux une justice efficace pour enrayer la violence. Aussi longtemps que les bourreaux sont sûrs de ne pas être punis de leurs atteintes aux Droits de l'Homme, rien ne les arrête. Il est extrêmement important pour les victimes et leurs familles que l'Etat traite chaque affaire au grand jour comme un Etat de droit est censé le faire. « Votre signature a du poids!». Cette affirmation n'est pas gratuite, comme le démontre une des deux pétitions lancées l'année passée: « le militant des Droits de l'Homme tunisien Khémais Ksila, pour qui 30 000 signatures ont été réunies, a été libéré le 22 septembre dernier», est-il écrit dans le communiqué de presse. La campagne de signatures de cette année revêt une grande importance. « Elle rappelle aux Etats le sens d'un procès indépendant conforme à un Etat de droit», écrivent les promoteurs de cette action. 


>Source: Reformierter Pressedienst