Commentaire de Urs Gassmann, pasteur EEM à Wynau /AG (Suisse) sur la célébration d'Halloween. Quand bien même la fête est loin derrière nous, il nous semble important de revenir dans le cadre d'EEMNI sur le sens et la portée de cette fête.
(Les articles intitulés "commentaires" ne correspondent pas nécessairement à la position officielle de l'Eglise évangélique-méthodiste ou de la rédaction de EEMNI)
"Octobre est le mois des préparatifs d'une fête inconnue il y a quelques années encore, mais qui, depuis quelques temps, gagne rapidement en popularité partout en Europe. Importée des Etats-Unis, cette coutume veut que le soir du 31 octobre, tous, du plus petit au plus grand, se déguisent en fantômes, momies, sorcières et démons, affublés pour la circonstance d'oripeaux terrifiants et inspirant l'horreur. Une très vieille tradition païenne vit une renaissance.
A l'origine, la fête s'appelait: «All Hallows Evening» (le soir de tous les saints). Halloween est l'abréviation de ce nom et se distingue de All Hallows Day (le jour de tous les saints), célébré le 1er novembre, surtout dans l'Eglise Catholique, en mémoire des premiers martyrs chrétiens.
En réalité, Halloween est un rite satanique. Son origine remonte à plus de 2000 ans, à une fête au cours de laquelle les Celtes révéraient Samhain, le dieu de la mort. Le soir du 31 octobre, les esprits revenaient de l'au-delà pour rendre visite aux vivants. Pour apaiser ces esprits, les prêtres celtes (druides) passaient de maison en maison et demandaient des offrandes et même exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils prononçaient une malédiction sur cet endroit. C'est de là que vient l'usage du "Trick or Treat" (malédiction ou cadeau), le jeu pratiqué ce soir là par les enfants pour quémander des sucreries.
Le 31 octobre est également le Nouvel An du calendrier de la sorcellerie et l'un des quatre plus importants sabbats de sorcières. Aux Etats Unis et en Australie, des sacrifices humains sont encore offerts cette nuit-là - à tout le moins, du sang est versé. La relation de Halloween avec l'occultisme est évidente:
- L'idée de porter une lumière dans des citrouilles évidées vient d'un conte. Selon celui-ci, un certain Jack aurait été chassé et du ciel et de l'enfer. Contraint dès lors d'errer sur la terre sous la forme d'un esprit, Jack aurait mis un charbon ardent dans une betterave évidée pour éclairer son chemin pendant la nuit. Ce précurseur de la citrouille est le symbole d'une âme damnée.
- Les prêtres celtes portaient une citrouille évidée, dans laquelle étaient taillés les traits d'un visage humain. A l'intérieur brûlait une bougie faite de graisse humaine, provenant des victimes de sacrifices antérieurs. Ces citrouilles représentaient l'esprit qui transmettait leurs redoutables malédictions.
- Les prêtres celtes avaient l'habitude de se couvrir de déguisements complétés par des masques d'animaux. Ils voulaient ainsi s'approprier la force de l'animal qu'ils représentaient.
En 1998, des jeunes fêtaient Halloween dans la ville suédoise de Göteborg. Soudain, alors qu'ils étaient affublés de costumes plus horrifiants les uns que les autres, l'éternité fondit sur eux. Que s'était-il passé? La salle avait pris feu et au moins 40 d'entre eux furent victimes de l'incendie. Où sont-ils maintenant?
Ce bref résumé historique devrait nous ouvrir les yeux sur les forces de l'ombre qui se terrent derrière cette vieille-nouvelle coutume. Il y va de plus que de déguisements donnant le frisson. Ceux qui participent à une telle fête ou qui laissent leurs enfants y participer doivent savoir qu'ils se lient à un rituel très sinistre ! Ne jouons jamais avec des choses occultes!"
>Source: Urs Gassmann, Wynau (Traduction: F. Schmid)