Le scientifique et professeur Richard Seed n'assouplit pas ses positions malgré les protestations en provenance du monde entier: dans trois mois, le membre de l'United Methodist Church veut commencer le clônage d'êtres humains. «La fabrication d'une copie génétique d'un être vivant, on va la considérer dans dix ans tout juste comme une banale alternative pour faire des enfants», pense Seed, qui s'est occupé jusqu'ici scientifiquement 6 ans durant de l'implantation d'embryons chez des bovins et 14 ans de l'implantation d'embryons chez l'homme. Selon Seed, le clônage d'êtres humains n'est pas un projet particulièrement extraordinaire. «Pour ce faire, on n'a besoin que d'une équipe de quatre ou cinq personnes». Le pari en vue d'un premier homme clôné est lancé à présent par une vingtaine de groupes américains à ce jour. Pour mener à terme son projet, Seed choisira un des trois sites suivants, soit Chicago, soit un autre Etat fédéral soit encore Mexico. A plusieurs reprises, l'United Methodist Church s'est exprimée contre le clônage des humains. Et pourtant tous ces textes et toutes ces déclarations ne sont guère contraignants juridiquement parlant aux membres de cette Eglise. L'Eglise Evangélique Evangélique Méthodiste en Suisse et en France est contre le clônage des êtres humains, car cette technique pourrait favoriser l'instrumentalisation de l'être humain, une position indéfendable du point de vue éthique. Ce danger pèse plus lourd que tous les avantages qu'offrirait cette technologie.
Quelle: Reformierter Pressedienst