Mobilisation Pour la famille à Paris et à Lyon le 2 février 2014

Marchons ensemble … le 2 février 2014

Qui n’a pas chanté ce cantique composé, voilà bientôt 20 ans, par Thierry Ostrini et Chris Christensen ? « Marchons ensemble, l’ennemi tremble, Dieu est avec nous … Ouvrons les portes au Roi, au Dieu de Gloire, poussons des cris de joie ! ». Ce chant nous plait, les paroles sonnent justes et témoignent d’une réalité spirituelle que nous aimons proclamer : Christ est Seigneur ! Mais si nous ne nous contentions pas de chanter simplement, si nous « marchions ensemble » ?

Le dimanche 2 février prochain, dans 5 pays d’Europe des femmes et des hommes de toutes conditions ont décidé de marcher pour rappeler qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman, que l’enfant n’est pas un objet ou que le ventre d’une femme n’est pas à louer pour permettre la concrétisation d’un « projet parental » qui passe par une gestation pour autrui (GPA) ou un détournement des pratiques médicales actuelles de Procréation Médicalement Assistée (PMA). Ces simples citoyens européens ont choisi, par milliers (millions ?) de marcher ensemble avec ceux de Hong Kong et de Taïwan (à quelques heures d’intervalle !), pour redire que la famille se construit autour et avec l’altérité sexuelle, que le mariage c’est l’union d’un homme et d’une femme, que modifier par arrêté les livrets de familles comme cela a été fait en France, afin d’y inscrire la possibilité d’avoir deux pères ou deux mères, ce n’est pas une perspective de justice et de vérité. J’ai relu dernièrement avec attention le livre du prophète Esaïe : « Malheur à ceux qui prescrivent des décrets funestes, à ceux qui transcrivent des arrêts injustes » (chap. 10 v. 1). 

J’ai représenté le CPDH, dans les réunions préparatoires de ces marches. Nous avons convenu pour Paris – à la demande des chrétiens présents - qu’il y aurait un espace de silence sur le trajet du cortège et c’est la traversée des Invalides qui a été retenue pour cela. Pour nous chrétiens protestants, évangéliques, cela doit être un moment d’intercession intérieure pour notre pays, pour ceux qui nous gouvernent. Pour nous, « garder le silence » tout en marchant, c’est aussi rappeler que « l’Eternel combattra pour nous », n’est-ce pas dans le calme et la confiance que sera notre force (Esaïe 30 v. 15) ? Les murs de Jéricho s’en souviennent ! 

Le 2 février, à Madrid, à Bruxelles, à Varsovie, à Rome, à Bucarest, Taïwan, Hong Kong, Luxembourg, Lyon ou Paris, « marchons ensemble ». 

Franck MEYER 
Président du CPDH 


CPDH