Une commission du "Conseil Oecuménique des Eglises" (COE) a imputé devant la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies (ONU) à Israël seulement la responsabilité des désordres sanglants survenus ces derniers jours. Une délégation composée de trois Palestiniens de la commission religieuse des Affaires Internationales du COE a fait une déposition devant la Commission des Droits de l'Homme des Nations-Unies siégeant à Genève; elle a plaidé en faveur de l'ouverture d'une enquête sur les "violations systématiques des droits de l'homme perpétrées contre la minorité palestinienne en Israël et de poursuites judiciaires contre leurs auteurs".
Israël a traité avec le mépris de nombreuses résolutions des Nations-Unies depuis la fondation de son Etat en 1948 ou les a violées consciemment, privant ainsi de la justice le peuple palestinien - "tant dans les territoires occupés qu'en Israël». Comme les derniers accrochages l'indiquent, ces faits ont déclenché cette vague de violence. Au risque de priver les deux peuples de la paix et sécurité. La déposition renvoie à une lettre que le secrétaire général du Conseil Oecuménique des Eglises (COE), Konrad Raiser (Genève), avait adressée le 10 octobre dernier au secrétaire général de Nations Unies, Kofi Annan. On y lisait certes, que les deux côtés 'les Israéliens et les Palestiniens' souffraient de l'effusion de sang, mais on y lisait aussi que la jeunesse palestinienne en payait "le prix de beaucoup le plus élevé" à cause de l'usage disproportionné de la violence armée par Israël. 337 Eglises protestantes, orthodoxes et anglicanes font partie du Conseil Oecuménique des Eglises (COE).
>Source: IDEA Allemagne