«Je suis une diaconesse heureuse», ainsi s'exprimait Soeur Vroni Hofer, 57 ans et Mère Supérieure du Diaconat Béthesda de Bâle dans l'interview qu'elle accordait au rédacteur du journal "Kirche + Welt", Andy Schindler (dernier numéro de "Kirche + Welt"-N°17/98); en voici des extraits significatifs:
A.S.: «Pourquoi y-a-t-il encore si peu de nouvelles diaconesses?
V.H.: «Cette question nous préoccupe beaucoup, nous autres Soeurs. Je pense que l'engagement n'est pas à la mode. L'engagement dans la durée est plutôt rare de nos jours. Beaucoup ont peur de manquer le train de la vie. Il existe aussi aujourd'hui pour une jeune femme beaucoup plus de possibilités professionnelles que par le passé. Nous réfléchissons à la manière dont nous pouvons avoir davantage de contact avec les jeunes et nous sommes ouverts à de nouvelles formes de vie et d'action communautaires. Il me semble important de garder l'espoir pour l'avenir et de continuer à prier pour des vocations.»
A.S.: «Est-ce que des hommes peuvent être aussi acceptés?»
V.H.: «Personne ne s'est encore présenté jusqu'ici, mais nous examinerions sérieusement toute candidature. En principe, ce serait possible d'ores et déjà.»
L'interview venait en contrepoint à des festivités à venir organisées à l'occasion des 75 années d'existence (4-6 septembre) de la Clinique Béthesda de Bâle, oeuvre indépendante de l'Eglise Évangélique Méthodiste.
Quelle: Kirche und Welt