Etats Unis, Pittsburgh: début de la Conférence Générale de l'EEM

Aujourd'hui commence la Conférence Générale (CG) de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) à Pittsburgh dans l'Etat fédéral de Pennsylvanie (USA). C'est l'organe législatif le plus élevé de l'EEM à l'échelle mondiale. Quelques 1'000 délégués en provenance de toutes les Conférences Annuelles (CA) se consulteront ensemble dans les dix jours à venir avant de prendre des décisions. Parmi eux figurent 178 délégués d'Europe, d'Afrique et des Philippines. Ce nombre est plus élevé que jamais, puisque l'EEM ne cesse de grandir en Afrique et aux Philippines.


Puisque chaque Conférence Annuelle (CA), chaque communauté et même chaque membre de l'EEM peut déposer une motion à la Conférence Générale (CG), les motions à examiner seront au nombre de 1600 environ. Les motions portent sur des changements souhaités dans le Règlement de l'Eglise (constitution, enseignement, Principes Sociaux, organisation et administration) ou des résolutions sur des sujets fort variés. Pour pouvoir travailler toute cette somme de motions en dix jours de temps, les délégués se répartissent au cours de la première semaine en cinq commissions, si bien que seules les affaires controversées seront traitées en séances plénières. Les décisions de la Conférence Générale ont la force d'une loi. Dans les domaines de l'organisation et de l'administration ainsi que dans celui de la liturgie et du recueil de cantiques, les Conférences Centrales de l'EEM en dehors des USA ont la possibilité d'adapter ces décisions aux contextes régionaux.


A la Conférence Générale (CG), on ne traite pas seulement des affaires religieuses et des questions théologiques, mais on y célèbre aussi des cultes.


A la veille de la Conférence Générale (CG), le Conseil des évêques methodistes a publié une lettre pastorale où il dit son espoir que la Conférence Générale soit vécue comme un temps d'amour et de prière. Les évêques indiquaient le caractère sensible de quelques affaires à traiter lors de la conférence générale. Ces affaires concernent les problèmes rencontrés par quelques délégations internationales comme l'obtention de visas, les changements financiers et administratifs, les soucis de la guerre et du terrorisme, mais aussi le racisme et la pauvreté ainsi que l'homosexualité.


"La crainte et l'inquiétude ne sont pas les uniques forces à l'oeuvre dans ce monde," écrivent les évêques écrivent dans leur lettre du 26 avril 2004. "Si Jésus Christ est là, nous n'avons rien à craindre. Nous sommes convaincus plus que jamais que Jésus Christ est présent avec nous et qu’Il nous convie à servir, dans tout que nous faisons."



Le 27.04.2004

Source: EEMNI/EMKNI/Patrick Streiff, kirche+welt/Conférence Générale EEM