Le travail du "Connectional Process Team" (CPT), mis sur pied par la Conférence Générale en 1996 de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) avec pour mandat de réfléchir aux structures de l'Eglise, ne bute pas seulement sur des portes ouvertes. Le Journal "UM Reporter" exprime ses plus vives critiques à l'endroit du projet dans son éditorial de l'édition du 26 février et récuse le document dans quatre directions:
1. La règle est mauvaise, selon laquelle seuls 50% des membres auraient le droit de venir des Etats Unis à la Haute Assemblée législative de l'EEM, à la Conférence Générale comptant 1000 délégués, bien que 88% des membres de l'Eglise y vivent.
2. Le projet est repoussé, parce qu'il aurait pour effet d'augmenter la distance des membres de l'Eglise par rapport à la direction de l'Eglise. A titre d'exemple est cité le cas des Evêques qui ne doivent plus être ordonnés dans leur lieu d'activité mais dans le cadre de la Conférence Générale, par conséquent souvent à des milliers de kilomètres de leur patrie.
3. Le renforcement proposé du caractère international de l'Eglise implique des dépenses trop grandes.
Et 4. Cela n'a pas de sens, au siècle de la décentralisation, de promouvoir précisément la centralisation d'une Eglise.
>Source: UM Reporter