Le Conseil œcuménique des Églises (COE) et la Conférence des Églises de toute l’Afrique (CETA) ont exprimé leur profonde préoccupation au sujet des manifestations violentes et de grande ampleur qui ont été signalées au Burundi. La communauté fraternelle d’Églises représentée par ces deux organisations est alarmée par la violence des affrontements qui ont eu lieu récemment en lien avec la tenue prochaine d’élections présidentielles.
Dans une déclaration publiée à Genève et Nairobi le 5 mai et signée du pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, et du pasteur André Karamaga, secrétaire général de la CETA, les deux responsables soulignent que «ces manifestations sont de loin les plus intenses que le Burundi ait connues depuis 2005 et la fin de la guerre civile. Nous pleurons ceux et celles qui ont perdu leur vie pendant cette période troublée et, ensemble, nous appelons à un dialogue pacifié.»
La déclaration poursuit: «Nous appelons les Églises et les responsables religieux du Burundi à renouveler leur attachement à la paix et à décourager activement toute forme de violence. Nous appelons les responsables de toutes les religions à apporter leur soutien à un dialogue à l’échelle du pays, qui serait fondé sur le respect mutuel entre toutes les parties.»
Le Conseil œcuménique des Églises et la Conférence des Églises de Toute l’Afrique invitent les fidèles de leurs Églises membres et toutes les personnes de bonne volonté à prier pour la population du Burundi, pour la justice et pour la paix.
05 mai 2015
COE