L'Africaine de couleur Ocie Lee Leviston fêta le 17 avril 1999 son 106e anniversaire. Elle est membre de la "Christian Methodist Episcopal Church" et a donné un bon conseil à «tous les hommes, qui se disent méthodistes» pour entrer dans le 21e siècle: «Je vous renvoie tous à la prière», dit Madame Leviston. Elle aime son Eglise, et son Eglise l'aime. Mais des émissions de télévision se l'arrachent également. .... Parmi ses cinq filles et son seul fils, parmi les 29 petits enfants, 40 arrières petits-enfants et 15 arrière-arrière-enfants, quelques uns sont aussi membres de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM). Quand on l'interrogeait sur ce qui expliquait sa longévité, Mme Leviston qui habite à Shreverport, Louisiana a répondu: «Seulement le Seigneur. .... Le Seigneur m'a promis que je vivrai longtemps, si je lui promettais de faire du bien - et c'est ce que j'ai fait.» Mme Leviston est née en 1893 dans les collines de la Caroline du Nord comme la petite fille d'esclaves noirs. Elle a grandi dans des conditions les plus pauvres; elle y a appris très tôt à gagner sa vie, mais elle a reçu une bonne instruction en tant qu'aînée de sept soeurs et frères. Après la mort de sa mère - elle avait alors 10 ans - elle a grandi auprès d'une tante enseignante, qui l'encouragea à poursuivre sa formation scolaire. Ocie Lee Leviston s'est payée ses études en travaillant dans la restauration. D'un premier mariage lui furent offertes en cadeau trois filles. Quatre autres enfants naîtront d'un deuxième mariage avec le prédicateur itinérant méthodiste Cass Leviston. «La Conférence Annuelle nous a envoyés dans diverses paroisses. Vous savez comment ça se passe», disait la femme d'un air amusé. Interpellée sur la collaboration renforcée possible entre quatre différentes Eglises Méthodistes aux Etats Unis, elle salue la reconnaissance réciproque des ministères que l'on encourage actuellement, mais elle pense que cela ne fonctionnera vraiment que si les laïcs sont de la partie. Par rapport à l'an 2000, la vieille dame dira: «J'ai vécu le 19e et 20e siècle, et j'espère vivre aussi l'an 2000.»
>Source: United Methodist Recorder