Allemagne, Berlin : la tolérance a besoin d'une foi solide - Petit-déjeuner de prière international à Berlin : limites et chances de la tolérance

Le député du Bundestag CDU Rainer Eppelmann a décrit comme une heureuse expérience le cercle des trente parlementaires qui se réunit régulièrement au sein du Bundestag Allemand par-delà les partis et les fractions politiques pour un échange de vues, un moment de prière et des lectures bibliques.


Ce cercle de prière parlementaire est à la base de l’initiative de ce Petit-Déjeuner de prière - comparable au petit-déjeuner de prière national aux USA -, qui s’est tenu dans le cadre de la dixième rencontre Berlinoise Internationale (2 au 4 juin 2005). Quelque 300 hommes politiques, diplomates, représentants d'église et d'autres autorités d'environ 30 pays y participaient. Le thème retenu pour cette manifestation était "la responsabilité devant Dieu et l'homme - nos critères pour les chances et les limites de la tolérance".


La tolérance n'est pas possible sans pardon



Le chef du cabinet présidentiel de l'Albanie, Muhamed Kapllani (Tirana), disait que la tolérance n’était pas possible sans amour ni pardon. Il se disait réjoui de ce qu'on soit parti sur cette voie aux Balkans après des années de longues et sanglantes batailles. Aujourd'hui, on se retrouve déjà en face "d'autres Balkans". La veuve de Boris Trajkovski, président macédonien mort dans un accident d'avion en 2004, Vilma Trajkovski (Skopje), informait que ces petits-déjeuners de prière avaient énormément encouragé son mari à poursuivre sa politique de réconciliation. Le méthodiste Trajkovski - le premier chef d'Etat protestant en Balkans - avait lui-même déjà participé aux Rencontres Berlinoises Internationales. Sa veuve a fondé une institution pour la réconciliation et l'entente.


(N ° O87/03.06.05/15 h 58)

Source: IDEA ALLEMAGNE