Message de Pâques de l’évêque Rosemarie Wenner

C'est un voyage extraordinaire entre le Vendredi Saint et Pâques -  le passage du profond désespoir à un nouvel espoir, du deuil paralysant à une joie débordante, d'une mort capitale à la vie en abondance. Ce voyage ne ​​se déroule pas de sorte que nous passons à la joie à minuit juste avant le dimanche de Pâques. En fonction de votre situation personnelle, il peut être difficile, le Vendredi Saint, de penser à l'obscurité de la mort ou d'être simplement plein de bonheur à Pâques.

La Bible nous enseigne que, tant dans notre souffrance que dans notre joie, nous sommes entourés par Dieu. Dieu est là où nous n'aurions jamais attendu qu’Il y soit. Au milieu de la plus profonde souffrance, Dieu exprime sa solidarité avec l'humanité.

J'aime l’expression en anglais: "Good Friday". Le jour où nous nous souvenons de la mort de Jésus est un bon jour, en effet. Dieu est avec tous ceux qui n'ont aucune raison du tout pour en profiter. C'est une bonne chose! Et parce que c’est Dieu lui-même qui meurt en Jésus, la mort n'est plus une fin, mais une porte ouverte à la vie. C'est une raison pour chanter: «En toi est la joie au milieu de toutes les tristesses, Jésus, soleil de mon cœur», qui est le titre d'un célèbre hymne chrétien allemand.

Nous nous reconnaissons dans les disciples qui ont quitté Jérusalem remplis de désespoir : ils ont découvert alors à Emmaüs que Jésus était avec eux durant tout le voyage. «Notre cœur ne brûlait-il pas quand il nous parlait en route?» Demandèrent-ils.

Avant même que les deux disciples aient reconnu Jésus, le Christ ressuscité, ils ont commencé par faire l'expérience de ce que la mort n'avait pas le dernier mot. Nous devrions de toutes les manières pressentir que Dieu veut agir de façon à réchauffer étrangement notre cœur, parce que Dieu veut se faire reconnaître de façon nouvelle et inattendue. Par conséquent, nos situations personnelles ne doivent pas rester sans espoir, et nous ne devons abandonner ni l'Église, ni le monde. Jésus est vivant et nous vivrons avec lui. Je vous souhaite des vacances bénies.

Évêque Rosemarie Wenner

28/03/2013

Traduction eemni 

umc.org