ASAH: Urgence Ukraine


Faire le choix de rester et d’aider

Les chrétiens d’Ukraine font la différence. Et nous ? 

En Ukraine, particulièrement dans le Donbass, la crise humanitaire s’intensifie: Plus de 7000 morts dont 4000 civils, 13 000 blessés, 1,4 millions de déplacés internes (source HCR), Pénuries en eau et nourriture...

S’informer et s’engager, nous vous attendons !

Le  réseau ASAH organise une réunion d'information et de travails le 24 septembre 2015 de 18h00 à 20h00 à Eglise Baptiste, 123 Avenue du Maine, 75014 Paris.  Au cours de cette rencontre, Mickael Païta de l’association chrétienne La Gerbe, restituera les points importants relevés pendant sa mission de suivi au Donbass. ASAH présentera un état de la situation et des actions engagés par les membres du collectif Urgence Ukraine et convie les participants à l'élaboration d'un plan de réponse en France sur la base de pistes concrètes d'engagement.

Les églises sont un réseau essentiel pour venir en aide au peuple ukrainien. ASAH a besoin des églises !

Cette rencontre est organisée par le en présence de fédérations et responsables d'églises, d'associations de solidarité (La GerbeEspoir et VieADRA), de chrétiens interpellés par cette grave crise humanitaire.

Vous avez un programme actif en Ukraine ? ou vous avez un projet en préparation ? et vous souhaitez rejoindre cette initiative nationale: nous vous invitons sans tarder à prendre contact avec nous.

Si vous souhaitez participer à cette rencontre, nous vous remercions de bien vouloir remplir ce formulaire de contact

Voici en exclusivité la première interview de Michael Païta sur la situation en Ukraine.

ASAH a rencontré cette semaine l'un des acteurs engagés dans le collectif URGENCE UKRAINE : Michael Païta, responsable du pôle solidarité internationale pour l'association chrétienne La Gerbe.

ASAH: Michael, vous vous êtes rendu en Ukraine du 30 juillet au 10 août 2015. Comment décrire la situation en Ukraine après presque un an et demi de conflit armé ? 

Michael : Loin de la zone de conflit le quotidien semble inchangé. Mais en réalité la vie devient difficile. Par rapport à 2013 les prix sont presque multipliés par 2. Et cette année c'est le gaz qui coûte 7 fois plus cher ! Même ceux qui ont une bonne situation se demandent comment il vont passer l'hiver! Je vous laisse imaginer ce que ça représente pour les retraités qui ont à peine assez pour payer leur logement !

A l’Est, j'ai fait le constat évident de besoins énormes du fait de l'afflux de réfugiés hors des zones de guerre. 

Mais c'est le besoin criant des populations restées en territoire séparatiste dans des conditions catastrophiques qui est inquiétant. Des milliers de personnes n'ont même pas accès à l'eau courante.

ASAH : Que ressent-on sur place, au contact des populations ? 

Michael : J'ai été à la fois profondément touché par la douleur des réfugiés et par leur courage. Je dois dire aussi que le sens du sacrifice des bénévoles que j’ai rencontrés m’empêche de rester inactif.

Je suis impressionné par la manière dont les chrétiens s’organisent pour répondre aux besoins. « Nous voulions quitter la zone de guerre » m’a confié une réfugiée « mais pour aller où ? Mais nous avons été accueillis ici. Plus encore que le matériel, c’est le fait de savoir qu’on n’est pas tout seul qui change tout ! ». 

Et c'est vrai, il faut qu'on agisse pour ne pas les laisser seul. L'hiver approche, et les circonstances actuelles annoncent des moments critiques. 

ASAH