Des chrétiens de confessions et de piétés différentes ont posé un acte de réconciliation symbolique le 14 mai à Nuremberg. Au Congrès commun des mouvements charismatiques en Allemagne, qui réunit 4'200 participants du 13 au 16 mai, les représentants sur la scène comme les participants dans la Salle se sont donné la main. Ils ont demandé pardon pour leur comportement passé, déterminé par les préjugés et le dénigrement réciproques. A ce geste de réconciliation, des catholiques ont pris part, ainsi que des membres d'Eglises protestantes officielles, des juifs «messianiques» croyant en Jésus Christ, des pasteurs et des membres d'Eglises méthodistes, baptistes, évangéliques libres comme des membres de communautés charismatiques indépendantes. Le président du Renouveau Spirituel au sein de l'Eglise protestante d'Allemagne (EKD), le pasteur Friedrich Aschoff (Kaufering près d'Augsburg), a décrit ce pas auprès d'IDEA comme le moment fort d'«un oecuménisme suscité par l'Esprit Saint», avant tout, en raison de l'implication, pour la première fois, de catholiques et de Juifs messianiques. Préalablement, le père capucin catholique Raniero Cantalamessa (Rome) avait reconnu: «Aucune Eglise n'a le monopole du Saint Esprit.» Depuis qu'il avait vécu que Dieu remplissait les chrétiens d'autres confessions du même Saint Esprit, il ne pouvait plus condamner les autres confessions avec des arguments théologiques. Cantalamessa, qui prêche régulièrement devant le Pape, les Cardinaux et les Evêques, lançait un appel aux participants du Congrès: il les invitait à se réjouir toujours plus consciemment de ce que Dieu était en train de susciter à travers et dans d'autres Eglises.
>Source: IDEA-Allemagne