L'Eglise doit-elle accepter de l'argent prélevé par l'Etat sur la population par le biais de l'impôt? Ou doit-elle se financer uniquement grâce aux contributions de ses membres et montrer que sa présence est avant tout fondée sur l'engagement personnel des gens qui veulent, comme membres d'Eglise, certifier leur foi? Réuni du 26 au 31 août à Torre Pellice (Piémont), le synode des vaudois et méthodistes italiens s'est penché sur les termes de cette alternative.
Certes, les protestants italiens s'étaient déjà prononcés favorablement sur le principe de l'impôt ecclésiastique ("otto per mille") dès 1988 après une vive discussion. La question était réglée à présent dans le détail par 104 voix contre 41.
Le synode s'est aussi préoccupé du découragement qui gagne toujours plus les pasteurs. Un pasteur vaudois ou méthodiste gagne par mois à peine 1200 francs suisses, une somme à peine suffisante pour l'entretien d'une famille.
06.09.2001
Source: rna
