L’équipe de Portes Ouvertes a remis près de 2 000 lettres d’encouragement venues du monde entier aux parents des lycéennes kidnappées le 13 avril 2014.
« Beaucoup de ceux que nous avons rencontrés sont tout simplement trop brisés pour dire quoi que ce soit ». Plus d’un mois après l’enlèvement d’environ 200 lycéennes de la ville de Chibock, une enclave chrétienne, au Nord du Nigeria, l’équipe de Portes Ouvertes a remis aux familles des victimes près de 2 000 lettres d’encouragement.
Ce geste solidaire est un véritable rafraîchissement pour les familles dévastées et dont la plupart vivent très modestement. D’après les informations rapportées par un média local, un père et une mère de famille sont décédés d’une crise cardiaque. Un autre parent a été retrouvé par Portes Ouvertes à moitié paralysé : « Je me sens si mal que je ne peux même pas sortir du lit. J’abandonne tout à Dieu. »
Paradoxalement, beaucoup de chrétiens ont répondu avec optimisme et une foi résolue aux questions des équipiers de Portes Ouvertes. Parmi eux, Ayuba et sa femme Rifkatu qui affirment: « être inquiets et tristes » mais continuent à « espérer en Dieu ». Ou encore, Tabitha, mère de l’une des victimes, qui déclare avec courage « par la grâce de Dieu, elle me sera rendue ».
Pour l’heure, on apprend par voie de presse que les négociations entre le Nigeria et des proches de Boko Haram continuent alors que les lycéennes auraient été très certainement localisées. Une avancée considérable et un encouragement supplémentaire après les 2 000 lettres désormais distribuées aux familles des lycéennes.
Portes Ouvertes est présent au Nigeria depuis 1997 et y mène des actions de formation et d’aide socioéconomiques.
Reportage photo : Les familles des victimes sont affaiblies mais veulent garder espoir
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