15.09.98 Une femme de pasteur méthodiste fait connaître un projet-HEKS en Macédoine 

Le journal-HEKS (N° 261) de septembre-octobre 1998 fait état d'un projet soutenu depuis peu par HEKS (Oeuvre d'Entraide des Églises Protestantes de Suisse) à Novo Selo, Macédoine. L'initiatrice de ce projet de partenariat est Christina Cekov. Elle est originaire d'Allemagne et vit comme femme du pasteur évangélique méthodiste Mihail Cekov depuis bientôt vingt ans dans l'Etat balkan à majorité orthodoxe de la Macédonie. HEKS nous a autorisé à publier dans EEMNI les texte relatifs à la Macédonie.

«Le Centre de Novo Selo au Sud-est de la Macédoine porte le nom de Clément d'Ohrid. Il a été un enseignant et un saint de l'Eglise d'Orient. … La Macédoine, république indépendante depuis 1991, n'a pas opéré de virage économique et politique comme d'autres pays de l'Est. Dans le domaine social, aucune privatisation n'a eu lieu, le Centre de Novo Selo est géré par
l'Etat. Cela n'a pas empêché Christina Cekov, la femme entreprenante du pasteur évangélique méthodiste de la communauté de Strumica ni le Directeur du Centre non-confessionnel Zoran Mesev de collaborer ensemble.

Les 82 enfants attardés mentaux leur tiennent à coeur: ces dernières trouvent au 'Sveti Kliment Ohridski' un foyer, des soins et une émulation scolaire. Les subventions publiques et les maigres contributions des parents (beaucoup ne sont même pas en mesure de donner quoi que ce soit) ne suffisent guère à faire fonctionner normalement le Centre. L'immeuble vieux de 70 ans a besoin d'urgence de réparations. Les enfants ont besoin de vêtements. Les portions alimentaires sont congrues. Dans l'atelier manquent des outils et du matériel. Les aides matérielles et financières, que Christina Cekov a pu transmettre jusqu'ici occasionnellement ont contribué à améliorer un petit peu la situation. Un soutien régulier doit permettre à présent un meilleur suivi des enfants défavorisés à tous égards. Leur limitation est conditionnée en partie par des considérations sociales: une pauvreté extrême, l'analphabétisme et l'alcoolisme des parents. Branimir par exemple partage depuis la mort de la grand-mère un abri comme domicile avec des bêtes en liberté. Le Centre aimerait lui venir en aide comme à d'autres enfants.»


Source: EEMNI