Un enfant qui n'a pas accès à un ordinateur, qui ne dispose pas de livres ni d'enseignants en nombre suffisant ni d'une école où la sécurité soit assurée, ce n'est pas demain la veille probablement que sa vie sera réussie. Et les enfants qui passent des heures tous les jours à cueillir des fraises dans les champs à côté de leurs parents pour se faire un peu d'argent et avoir de quoi manger ne sont vraisemblablement pas du nombre de ceux qui reçoivent une éducation décente, déclare Lois Dauway, permanente au sein du Carrefour Féminin de la «Women's Division of the United Methodist Board of Global Ministries». Au lieu de cela, ils seront probablement exposés à des problèmes de santé en raison des pesticides et des conditions difficiles de travail, ajoute-t-elle. «La pauvreté est systémique», dit-elle. «Les enfants vivant dans la pauvreté ne reçoivent pas les soins dont ils ont besoin pour être en bonne santé. Les enfants en mauvaise santé désertent l'école davantage de jours que les autres. Ils ne se concentrent pas à l'école (parce qu') ils ont des besoins élémentaires à l'esprit, besoin de nourriture par exemple. C'est oiyr cette raison que leur attention n'est pas portée sur l'école et qu'ils ne sont pas intéressés par de bons locaux, par des ordinateurs et par suffisamment d'enseignants ou de livres.»
Bien que la nation connaisse un essort économique, la pauvreté parmi les enfants est plus forte aujourd'hui que vingt ans en arrière, selon une étude réalisée par le «National Center for Children in Poverty» à la «Columbia University». Dans son édition du 11 août dernier, le «New York Times» révèle sur la base de cette étude que plus de 13 millions d'enfants américains (US) vivrent dans la pauvreté, càd 3 millions de plus qu'en 1979. La pauvreté affecte toutes les facettes de la vie d'un enfant, il est rare de trouver des enfants réussissant à s'en sortir une fois victimes de la pauvreté, déclarait Dauway.
«Depuis plus de 100 ans, le Carrefour Féminin de l'EEM («United Methodist Women» (UMW) et les organisations qui l'ont précédé ont cherché à aider les enfants emportés par le déluge de la pauvreté,» ajoute-t-elle. Avec l'initiative prise par les Evêques EEM en faveur des enfants et contre la pauvreté, c'est l'ensemble de la dénomination qui a commencé à s'engager dans ces domaines. «Il faudra continuer d'agir, jusqu'à ce que la pauvreté soit éliminée,» déclare-t-elle. Le Carrefour Féminin croit que les choses pourront changer en profondeur, du moment que des organisations et des associations de défense travailleront sur le terrain et parviendront à créer un environnement favorable aux femmes et aux enfants; ces associations aideront les Eglises dans leur lutte contre la pauvreté. L'organisation dépense chaque année plus de 5 millions de dollars pour financer des ministères spécialisés auprès des femmes, des enfants et de la jeunesse. L'aide apportée aux enfants et aux jeunes vise à mettre un terme au cycle infernal de la pauvreté, à travers par exemple le soutien apporté à des projets de prévention pour jeunes ados en grand danger, (programmes de soutien et de tutorat chrétiens, ateliers artistiques, musicaux et théâtraux); ils cherchent de cette manière à enseigner aux jeunes l'art de contrer la violence et à accompagner les mineures enceintes. ...
Rien que cette année, plus de trois millions de femmes ont été l'objet de violences sexuelles et 1,000 enfants sont morts des suites de la violence familiale.
>Source: United Methodist News Service