Les délégués à la Conférence générale ont passé deux heures le 11 mai en ‘conférence chrétienne’, qui désigne le fait de prendre part à des conversations respectueuses et honnêtes. Les dirigeants ont exprimé l'espoir que la session donnera le ton à l’heure où les commissions législatives entament leurs réunions.
« Le but de la ‘conférence chrétienne’ est de grandir ensemble dans la sainteté et de chercher à discerner la voix de Dieu en ayant des conversations les uns avec les autres », a déclaré l'évêque Patrick Streiff, à la tête du diocèse de l'Europe du Centre et du Sud.
À la veille des réunions de la commission législative, les 864 délégués se sont réunis dans leurs comités respectifs pour échanger sur eux-mêmes, les paramètres de leur ministère et leurs propres idées sur leur façon de vivre la mission de l'Église méthodiste unie. Des groupes de 12 se sont assis autour de tables rondes pour discuter ensemble et ces discussions entre certains de ces groupes se sont détendues au fil de ces deux heures et ont été respectueuses.
« Une fois qu'il est devenu clair que nous allions juste apprendre à nous connaître les uns les autres, alors j’ai senti que les gens se lâchaient », a déclaré Ginger Gaines-Cirelli, une déléguée de la Conférence de Baltimore-Washington et participante à cette ‘conférence chrétienne’. « Pour moi, personnellement, je trouvais bon de pouvoir établir des liens avec des gens que je ne connaissais pas auparavant et de penser à la belle diversité qui se fait jour partout dans le monde au nom de l'Église méthodiste unie ».
Levée du cynisme
Andreas Elfving, un délégué de la Finlande et la Suède, et également membre du Comité permanent sur les questions relatives aux Conférences centrales, assiste à sa cinquième Conférence générale. Il a admis que cette expérience de ‘conférence chrétienne’ l’avait libéré de son cynisme habituel.
« Le processus que nous suivons ici montre que nous avons tout lieu de croire que nous pouvons faire des choses d'une manière différente», a déclaré Elfving. « Peut-être pouvons-nous mettre moins l’accent sur la démonstration et trouver les choses que nous avons en commun. J’ai l’espoir que le travail que nous faisons maintenant aidera les commissions à faire le leur d'une manière différente et puis quand nous nous réunirons dans le grand corps 864, j’ai l’espoir que cela aura un impact sur la procédure ».
« Notre foi en Jésus-Christ et la façon dont nous sommes tous sauvés est quelque chose que nous avons en commun, peu importe d'où nous venons », a déclaré Elfving. « Si nous réussissons à partager le sentiment d'être plus important que les programmes politiques figurant à notre agenda, alors nous avons l’espoir de pouvoir aller de l’avant ».
Après cette session de ‘conférence chrétienne’, Streiff et Minerva Carcaño évêque du diocèse de Los Angeles a tenu une conférence de presse pour expliquer pourquoi la ‘conférence chrétienne’ était vitale pour la future communication de la dénomination.
Les évêques ont partagé à cette occasion leurs expériences personnelles en matière de ‘conférence chrétienne’ et décrit en plus comment la ‘conférence chrétienne’ pouvait être utilisée pour atteindre l’objectif final, à savoir l’élaboration d’un Règlement d’Église mondial.
«À l’heure où nous travaillons à la rédaction d’un Règlement global ou général, il est important d'écouter les réalités et les défis prévalant au sein de notre Église», dit Streiff, ajoutant que la ‘conférence chrétienne’ mettrait mieux en lumière la dimension universelle de l’Église.
Caviness est un spécialiste en relations publiques au sein de United Methodist Communications.
11 mai 2016
Traduction eemni