Les Eglises unies pour protéger le dimanche, principale institution de cohésion sociale

La Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS) et la Conférence des évêques suisses (CES), soutenues par les membres de la Communauté de travail des Églises chrétiennes en Suisse (CTEC-CH), s'engagent résolument pour la protection du dimanche dans leur document commun « Protégeons notre dimanche, resserrons les liens de notre communauté, en vue de la votation du 27 novembre 2005 sur l'initiative parlementaire «Heures d'ouverture des commerces dans les centres de transports publics»”.


Ce texte commun dépasse la simple prise de position à propos de la révision de la Loi sur le travail demandée par l'initiative parlementaire. Il constitue une nouvelle étape concrète dans l'application de la «Charta Oecumenica». La FEPS et la CES n'ont cessé de s'exprimer, dès les années 1980, sur la valeur du dimanche; en 2001, dans le «Message des Églises», elles soulignaient le nécessaire équilibre entre repos et travail. La valeur du dimanche relève des thèmes les plus centraux des Églises chrétiennes. L'élément déterminant, pour le président du Conseil de la FEPS Thomas Wipf, est l'espace de temps simultané qu'offre le dimanche. « Une politique réfléchie, toujours plus consciente des risques de perte des liens communautaires, ne devrait pas mettre en danger le dimanche, principale institution de cohésion sociale”. L'Alliance évangélique suisse (AES) pour sa part, oppose un non catégorique à la loi,dans laquelle elle voit une étape supplémentaire vers la transformation du dimanche en jour de travail normal. La possibilité de faire ses courses le dimanche ne correspond à aucune nécessité absolue, estime-t-elle.

05/10/2005

protestinfo