180 contestataires, parmi lesquels L'Evêque C. Joseph Sprague, de la «Northern Illinois Annual Conference» ont été arrêtées le 10 mai pour avoir bloqué les portes du «Cleveland Convention Center»; ils protestaient -disent-ils- de cette manière, contre les pratiques discriminatoires de l'EEM vis-à-vis des homosexuels. Après ces arrestations eurent lieu une manifestation et une marche de protestation autour du «Cleveland Convention Center», au moment même où l'Archevêque de Canterbury s'adressait aux délégués de l'a Conférence Générale. Cette manifestation avait été organisée par «Soulforce», un collectif de lesbiennes, d'homosexuels et de transsexuels. Mais des hétérosexuels font aussi partie de cette organisation. «Soulforce» réclame la parfaite intégration des minorités sexuelles au sein de l'EEM. A part l'évêque Sprague, au minimum neuf autres Évêques ont pris part à la manifestation de protestation sans être interpellés. Les personnes arrêtées n'avaient pas encore été libérées hier à 13h30 et selon l'agente de police Sharon Mac Kay, la décision de leur libération n'avait pas encore été prise, le moment de leur libération et même le principe de leur libération n'avaient pas encore été arrêtés. Parmi les manifestants, il y avait d'illustres personnalités. Ainsi le pasteur EEM James Lawson, un militant des droits civiques aux côtés de Martin Luther King, de même que les pasteurs Greg Dell et Jimmy Creech sanctionnés par l'EEM pour avoir célébré des mariages homosexuels. Tous trois précisément ont été arrêtés. Arun Gandhi, un petit fils de Mahatma Gandhi n'a pas été arrêté de même que Yolanda King, la fille aînée du militant des droits civiques Martin Luther King. L'homosexualité est le sujet le plus controversé au sein de l'EEM. Beaucoup de motions adressées à l'instance législative de l'EEM (la Conférence Générale) exigent selon le point de vue choisi soit un renforcement soit l'annulation des mesures relatives à l'accès de minorités sexuelles à l'Eglise. On s'est posé entre temps la question de la légitimité des arrestations. Les détenus ont fait l'objet d'une garde à vue et doivent payer une amende de 180 dollars pour avoir perturbé l'ordre de l'Assemblée.
>Source: General Conference Website