La Communion d’Eglises Protestantes en Europe (CEPE) se prononce, à l’occasion des prochaines assises du Conseil Européen, contre la dévalorisation du contenu de la Constitution Européenne.
Les Etats Membres de l’Union Européenne ont décidé de l’avenir du Traité Constitutionnel Européen pendant les assises du Conseil Européen le 21 et 22 juin à Bruxelles. Les Eglises Européennes soutiennent le projet d’une Constitution Européenne. Elles soulignent en même temps que le traité élargi doit positionner l’Union Européenne sur une base de valeurs commune.
Dans une correspondance, La Communion d’Eglises Protestantes en Europe (CEPE) a exhorté ses 105 Eglises Membre à faire comprendre aux gouvernements des Etats Membres Européens «ce qui, du point de vue évangélique, est important pour l’avenir de l’Europe ». Avant cela, la Conférence des Eglises Européennes s’était déjà, par une lettre appropriée, directement adressée à Angela Merkel, actuelle Présidente du Conseil Européen.
Les Eglises Européennes saluent le fait que le présent Traité Constitutionnel Européen définit les valeurs fondamentales comme dignité de la personne, liberté et solidarité, justice et réconciliation comme base de la politique européenne. Ces valeurs de base devraient aussi être maintenues dans le futur Traité.
Il est aussi dit que l’Europe serait un projet à succès de paix et de réconciliation. La future Constitution Européenne aurait aussi, de ce fait, le devoir de renforcer les possibilités civiles de prévention de conflit. Tout autant, l’Union Européenne devrait prendre ses responsabilités dans le procès de la mondialisation et devrait se fixer des objectifs concrets dans la lutte contre la pauvreté et dans la protection du climat, pour que les politiques sociale et environnementale ne deviennent pas subalternes de la politique économique.
Une des plus importantes charges de base sur le chemin qui conduit à une Traité Constitutionnel serait le désir de rapprocher l’Europe et ses citoyens. La version révisée du Traité Constitutionnel devrait par conséquent contribuer à réduire le fossé entre les procès de prise de décision dans l’UE et les citoyens en Europe. Ceci renforcerait la confiance des citoyens en l’Union Européenne et en ses institutions.
Vienne, le 18, Juin 2007
Source: CEPE