LE CPDH ET LA LIBERTE D’EXPRESSION

Le député Christian VANNESTE innocenté des accusations d’homophobie

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Du droit à la liberté d’émettre une opinion différente

Le CPDH – Comité Protestant évangélique pour la Dignité Humaine - se réjouit de la décision de la Cour de cassation qui non seulement confirme l’article 10 de la Convention européenne des Droits de l’homme, mais restaure également une liberté d'expression qui tend à être bridée par un discours qui ne reconnaît plus vraiment la liberté d'appréciation.

Cette liberté doit pouvoir interpeller les consciences, évaluer les comportements et leur valeur pour notre société.

Ainsi, le CPDH affirme le droit à la liberté pour tous d’émettre une opinion différente au nom de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, y compris pour ceux et celles qui pensent que la pratique homosexuelle n'est pas un facteur d'épanouissement et d’équilibre des personnes. Ce droit relève des fondements même de notre République.

Cette appréciation doit aller de pair avec le respect de la dignité des personnes elles-mêmes, qu'il ne s'agit en aucun cas de juger ou de dévaloriser.

Par contre, la confusion dialectique volontairement entretenue entre contestation du comportement homosexuel et homophobie relève de la malhonnêteté intellectuelle et de la manipulation. En innocentant Christian Vanneste, la plus haute juridiction française repositionne le débat.

Le CPDH réaffirme sa dénonciation de toutes formes de violences physiques ou d’injures à l’égard des personnes homosexuelles et appelle à l’amour du prochain et au respect de tout être humain, indépendamment de ses choix de vie personnels.


14/11/08

CPDH