L’Église rend heureux, mais doit augmenter son aptitude à exprimer en mots la Bonne Nouvelle, selon le président de la Fédération des Églises Gottfried Locher, aujourd’hui durant l’Assemblée des délégués à Berne.
« L’Église rend heureux ». C’est ce qu’a déclaré Gottfried Locher, président de la Fédération des Églises protestantes de Suisse FEPS, aujourd’hui durant l’Assemblée des délégués (le parlement) de la FEPS à Berne. Devant les quelque 70 délégués des Églises membres réformées et méthodiste, Gottfried Locher a introduit le programme de la législature commencée en 2011.
« Nous n’avons pas seulement reçu en don l’Évangile, nous devons aussi le proclamer », pour Gottfried Locher. « C’est une Bonne Nouvelle pour tous. C’est parce qu’elle est bonne qu’elle peut rendre heureux. Qui l’annonce, devient porteur de bonheur », a-t-il souligné: « Ainsi, et seulement ainsi, pouvons-nous dire: L’Église, qui annonce l’Évangile, rend heureux. Cela signifie être Église protestante. »
« Il me semble toutefois que notre Église a de la peine à exprimer la Bonne Nouvelle avec des mots adéquats; des mots auxquels en tant qu’auditeur je peux accorder confiance », poursuit le président de la FEPS. Le défi consiste à retrouver la faculté d’éloquence, « car tous ont besoin d’une Église crédible ».
« Une véritable aube nouvelle, une communauté renforcée des Églises réformées et méthodiste en Suisse impose que nous puissions parler clairement de notre foi. C’est la tâche qui nous attend », a conclu Gottfried Locher: « Et : notre problème de langage et d’éloquence ne doit pas nous faire renoncer à nous exprimer. »
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FEPS