Prilep est la troisième plus grande ville de Macédoine et compte 70 000 habitants. Elle est située aux abords d'une plaine très fertile où l'on cultive le tabac. Cela crée des emplois, mais aussi des problèmes pour bien des méthodistes. Doivent-ils, par exemple, à l'encontre de leurs convictions, cultiver et vendre du tabac, tout en sachant qu'ils n'ont tout simplement pas d'autre possibilité?
Ce n'est qu'une des nombreuses questions que peut se poser une communauté, qui, après avoir survécu à l'oppression de plusieurs années, cherche à rendre un témoignage crédible avec la liberté retrouvée. Une centaine de membres et amis de l'Eglise Evangélique Méthodiste sont actifs dans cette communauté de Prilep, parmi eux aussi quelques jeunes, ainsi qu'un groupe de femmes, qui - comme partout en Macédoine - joue un rôle pionnier dès l'instant où il s'agit de responsabilités sociales. 30% des membres sont Tziganes.
Une femme-diacre est responsable de cette communauté, ce qui dans une population orthodoxe mais qui compte aussi beaucoup de musulmans n'est pas évident.
Le bâtiment, comprenant un appartement de service et l'église est situé dans une arrière-cour (l'ancien régime communiste avait volontairement érigé une maison séparant l'église de la rue). Vu l'âge et l'état de déla-brement de ces immeubles, la communauté cherche un autre endroit pour construire un nouveau bâtiment.
C'est une nécessité; mais avec cette décision il s'agit aussi d'un pas vers les autres, puisque dans la nouvelle église ce n'est pas que les anciens membres qui s'y retrouveront, mais bien d'autres personnes pourront y trouver places et une nouvelle espérance. Afin d'aller de l' avant, une aide de l'étranger est nécessaire.
>Source: Secrétariat de la Mission EEM