Le Conseil œcuménique des Eglises (COE) félicite les Etats qui soutiennent le projet de résolution sur le contrôle des armes conventionnelles soumis actuellement à l'Assemblée générale des Nations Unies et les prie instamment de mentionner explicitement dans ce texte les normes internationales relatives aux droits de l'homme.
Dans sa lettre du 6 octobre félicitant les sept Etats - l'Argentine, l'Australie, le Costa Rica, la Finlande, le Japon, le Royaume-Uni et la Suisse - qui ont travaillé à l'élaboration de cette résolution, le pasteur Samuel Kobia, secrétaire général du COE, souhaite "un traité global et juridiquement contraignant" qui veille à ce que les transferts d'armes soient "limités, soumis à autorisation et légaux", que l'on mette fin aux "transactions sur le marché noir" et que les fournisseurs soient considérés comme "en partie responsables des violations des droits de l'homme commises au moyen de leur marchandise".
En ce qui concerne les droits de l'homme, le pasteur Kobia estime que le souci des bénéficiaires ultimes du traité - c'est-à-dire les personnes qu'il protège - exige que l'on mentionne dans ce projet de résolution "les normes internationales en matière de droits de l'homme".
La lettre du secrétaire général souligne qu'il est urgent d'instaurer un contrôle mondial des armes alors que "chaque semaine, en tous lieux, la prolifération des armes entraîne des morts violentes, de profondes souffrances et le détournement inacceptable de ressources qui pourraient être affectées à encourager la paix".
10/10/2006
Source: Conseil oecuménique des Eglises (COE)