[Crédits] Aux Etats Unis, le huitième livre controversé de Bob Woodward est paru. Bob Woodward est un des deux reporters phares du "Washington Post", qui, pendant la présidence du président Nixon a révélé le scandale du Watergate. Dans le livre titré "Scandals", Woodward se concentre sur la culture du scandale qui sévit depuis Richard Nixon et consacre la moitié des 500 pages aux récents évènements tournant autour du président Clinton et de Monica Lewinski. L'épouse du président et la chrétienne évangélique méthodiste Hillary Clinton n'est pas présentée sous un jour des plus favorables. Woodward décrit Hillary comme étant plus fragile qu'elle ne le paraît officiellement. La méthodiste s'accroche à sa foi: «je dois accepter la punition. Je ne sais pas pourquoi Dieu me l'a imposée. Il doit en connaître la raison.» Le président craignait de perdre Hillary. «Elle ne me pardonnera pas», se plaignait Clinton. Woodward a été critiqué faute d'indiquer toujours ses sources. "Scandals" est sous cet angle bardé de notes. Mais sans des informateurs anonymes, il ne s'en sort pas. Ça a déjà déclenché une première tempête: l'auteur décrit un entretien en tête à tête entre l'avocat Robert Bennett et le président. Les médias américains posent la question suivante: Bennet a-t-il manqué à son devoir de confidentialité vis-à-vis de son client? Bennet a expliqué: «Jamais de la vie». Clinton n'a jamais donné d'interview à Woodward. Clinton est pour Woodward l'exemple le plus éclatant de la culture de la défiance.
>Source: Kurier Online