Le 28 mai dernier, à 21h00, on a sonné à la porte du surintendant et pasteur E. Harrell Phillips de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) à Dyersburg, Tennessee; Alice Phillips, la femme du pasteur, a pensé immédiatement qu'il y avait un problème. A travers l'interphone lui était rapportée une histoire de voiture en panne; c'est ainsi que la jeune femme à la porte demandait l'autorisation d'appeler sa grand-mère pour remorquer le véhicule. Au lieu de faire entrer cette femme, Alice s'est proposée de composer elle-même le numéro de téléphone. Malheureusement, elle a oublié qu'une porte était restée entre-ouverte. C'est ainsi que la jeune femme et son ami ont fait irruption dans le logement et ont menacé 54 mn durant le couple d'une arme prête à servir. Vu que les deux jeunes ont pénétré à découvert dans la maison, le pasteur Phillips a pensé d'abord qu'ils seraient abattus, car sinon ils seraient en mesure de décrire le couple de voleurs. L'homme fulminait au départ et se montrait agressif mais devint progressivement plus calme en raison du calme et de l'apparente sérénité du couple pastoral. Il réclamait de l'argent. Les deux criminels étaient à la recherche d'argent pour se payer de la drogue. Pendant que la femme mettait tout le logement sens dessus sens dessous, l'homme traînait les victimes à travers le logement, et racontait ses liens passés avec l'Eglise et laissait entendre qu'à présent il était trop tard pour changer de vie. Le pasteur Phillips lui répondra: «Non, ce n'est pas vrai. Il n'est jamais trop tard.» Alors quand l'homme les a engagés à se rendre dans la salle de bain, le couple a redouté le pire. C'est à ce moment-là qu'Harrel a demandé au cambrioleur s'il ne voulait pas prier avec lui et lui, il a répondu OK. Et le pasteur a imploré le pardon pour le jeune homme, pendant que celui-ci ne cessait de le viser de son arme chargée, mais il baissait quelque peu sa tête pour prier. «je n'ai pas pensé que la prière sauverait Alice et ma vie, mais que cette prière contribuerait du moins à semer la semence du bien», s'accorde à dire Harrel. Alors, l'homme a donné l'ordre aux victimes de rester 15 mn dans la salle de bains, il a quitté la maison avec sa partenaire, pour y revenir immédiatement et contrôler si le couple pastoral tenait ses consignes. A trois reprises, il reviendra sur ses pas avant de disparaître définitivement. Phillips: «J'ai été en danger et fus blessé, et pourtant c'est cet homme qui avait un véritable problème». Et le pasteur redoute que l'homme ne tombe victime de la violence avant d'avoir atteint son 30e anniversaire.
>Source: United Methodist News Service