L`absence d`une loi régissant les limites du bruit est à la base de l`augmentation de la pollution sonore en Angola a déclaré mardi, à Luanda, l`oto-rhino-laryngologiste, Rosária Monimambo.
"Actuellement, les personnes sont exposées à ce mal mais personne n`y prend garde", a-t-elle dit.
Cette spécialiste en oto-rhino-laryngologie faisait ainsi allusion aux bruits qui se propagent tous les jours dans la capitale angolaise à partir des groupes électrogènes installés dans les immeubles et aux sons exagérés des airs de musique à bords des taxis-bus.
S`adressant aux participants à la "Semaine de réflexion sur la jeunesse" organisée par l`église Méthodiste unie de Béthel, Monimambo a fait savoir que la société angolaise ne se préoccupe pas de la pollution sonore qui peut provoquer des sérieuses conséquences, notamment la dépression et la surdité, a-t-elle ajouté.
Cette Semaine de réflexion est organisée dans le cadre de la Journée Mondiale de la Jeunesse célébrée le 12 août.
26/08/03
Source: Angolapress