L'équipe "Relations internationales" du Conseil Oecuménique des Eglises (COE) estime que pour porter un jugement valable sur le retrait de Gaza, il faudra attendre la manifestation d'un certain nombre de "signes de paix" au cours des prochains mois.
Comme on le lit dans un document d'analyse du COE destiné aux Eglises membres et aux organisations oecuméniques, il n'est pas possible de déterminer dans l'abstrait si le retrait de Gaza, qui exige "de grands sacrifices de la part de toutes les personnes concernées", va renforcer les perspectives de paix.
Pour constater la présence de ces signes de paix, il conviendra notamment d'observer si des liaisons terrestres, maritimes et aériennes sûres entre Gaza et le monde extérieur seront mises en place, combien de personnes évacuées de Gaza seront réinstallées à l'intérieur des frontières d'Israël d'avant 1967 et si, dorénavant, les décisions concernant les deux parties au conflit seront négociées équitablement entre ces dernières.
Comme ce texte le mentionne, la situation actuelle à Jérusalem est délicate. Soulignant que les contrôles dans cette ville et ailleurs se sont intensifiés alors que l'attention de la communauté internationale se portait sur Gaza, il affirme que "à long terme, tous les effets bénéfiques du retrait de Gaza se dissiperont si la tendance observée actuellement à Jérusalem et dans les environs n'est pas inversée".
Ce message reconnaît que cette opération exige "de grands sacrifices" personnels de la part de tous ceux qu'elle touche. Il invite les Eglises "à demeurer vigilantes, à prier et à agir en faveur d'une paix" fondée sur "les droits légitimes et le bien-être des Israéliens et des Palestiniens".
22/08/2005
Source: Conseil oecuménique des Eglises (COE)