<05.07.2000 Turquie: réveil chez les derniers chrétiens

Du 29 juin au 4 juillet, les Eglises de Suisse -en la personne de théologiennes et théologiens- ont été reçues comme invitées par les chrétiens orthodoxes, le patriarcat oecuménique d'Istamboul. Une délégation de la «Communauté de Travail des Eglises Chrétiennes» (en allemand: «die Arbeitsgemeinschaft Christlicher Kirchen» -AGCK-) ont visité le siège du patriarcat. Cette invitation avait été lancée par le patriarche Bartholomée I. lors de sa visite en Suisse en 1995. Bartholomée l. a profité de la présence du président de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) Thomas Wipf, de l'Evêque catholique de Bâle Kurt Koch, de l'Evêque ancien-catholique Hans Gerny et d'autres responsables d'Eglises suisses, pour se déclarer favorable à la poursuite du dialogue orthodoxe avec les chrétiens d'occident. Thomas Wipf, président de l'AGCK affirmait que les relations entre le patriarcat et la Communauté de Travail étaient bonnes et vivantes. Le pasteur Gottfried Locher en charge du dialogue oecuménique au sein de la FEPS était du voyage du côté réformé, de même que le pasteur Eduard Wildbolz secrétaire de l'AGCK, Isabelle Ott-Baechler, présidente du Conseil Synodal de Neuenbourg et le pasteur Patrick Streiff de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM).

La visite du Séminaire Théologique de Chalki fermé par l'Etat en 1971, a constitué le second point fort de ce voyage. A présent, Ankara projette de réouvrir cet établissement. Les représentants de Facultés suisses ont promis à Chalki leur aide pour redémarrer l'établissement, de même que l'AGCK.

La Turquie, candidate à l'intégration du Conseil de l'Europe, n'a pas sa place au sein de la communauté européenne, quelle que soit son évolution présente et à venir, sans authentique liberté religieuse.

>Source: Reformierter Pressedienst