Côte d'Ivoire: Eglise Evangélique Méthodiste - On forme pour la paix

 “Organisation communautaire, paix et lutte contre la pauvreté”. Tel est le thème de l’atelier régional qu’organise depuis hier à l’institut Supérieur Théologique d’Abadjin, (ISTHA) le Conseil Oecuménique des Eglises (COE) et la mission urbaine et rurale de l’Eglise protestante méthodiste-unie de Côte d’Ivoire. La formation réunie 30 personnes : un pasteur et des laïcs de différentes confessions : des musulmans, des harristes, et des responsables de la société civil travaillant avec la base.


A l’issue de la formation, les participants devraient selon le Révérend Siméon, être capable de maîtriser le concept de l’organisation communautaire, et cerner ses liens avec les idéaux de paix et de développement, utiliser quelques outils de mobilisation et mettre sur pied un groupe contact national ainsi qu’un bureau du mouvement pour la justice et la paix en Côte d’Ivoire.


Le département de la Mission urbaine et rurale que dirige le Révérend Siméon Loes a vu le jour à l’Eglise Méthodiste, de Côte d’Ivoire en 1963 avant l’autonomie qu’elle a acquise depuis le 25 mai 2003, et qui fait d’elle l’Eglise Evangélique Méthodiste du monde. Le culte d’intégration aura lieu le 04 octobre prochain.


La mission Urbaine et rurale regroupe des hommes et des femmes aux convictions enracinées dans la foi chrétienne et qui sont appelés aux côtés d’autres personnes, à la mission donnée par Dieu; de participer à la lutte des exploités, des marginalisés, des opprimés, des minoritaires pour le monde du travail, en vue de la justice et de la libération.


A la suite d’une réflexion menée au niveau de la mission, urbaine et rurale, au Cameroun en 1999, les responsables ont décidé de donner une dénomination à la branche Africaine . Elle est désormais, le mouvement de la justice et de la solidarité en Afrique (MJS), un mouvement ouvert à toutes les croyances. Sa priorité: la formation des formateurs pour leur permettre d’aider la communauté de base à s’organiser, se prendre en charge, à compter sur elle-même, afin de ne plus tendre la main, ni être paresseux. “C’est grâce à cela que nous pouvons arriver à la renaissance ivoirienne dans laquelle le mouvement pour la justice et la solidarité prendra le flambeau et sera le porte parole de toute une Côte d’Ivoire Unie et solidaire au rendez-vous du donné et du recevoir”, indique le révérend Siméon.


Le président de la conférence de l’Eglise, le pasteur Benjamin Boni était représenté par à l’ouverture de l’atelier par le pasteur Isaac Bodje, premier secrétaire adjoint de la conférence, on notait également la présence du représentant du MJS Afrique, M. Elie Leuwe. La cérémonie de clôture de l’atelier avait lieu le vendredi 19 septembre.


16/09/2003

Source: Fraternité Matin