<09/12/99 «Pour une agriculture durable»

Dans la dépêche EEMNI datée du 01 décembre 1999, était évoquée la révision probable des «Principes Sociaux de l'EEM», notamment sur la question de l'agriculture.

Après la commission Exécutive de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) en Allemagne, la «Conférence Centrale d'Allemagne» et la «Conférence Centrale du Centre et du Sud de l'Europe» (CCCSE) propose conjointement un autre texte à l'examen de la Conférence Générale. ... Il appartiendra à la Conférence Générale d'établir à partir de toutes ces propositions un texte qui soit valable partout à l'échelle du monde avant de l'intégrer aux «Principes Sociaux». Si des éléments du texte auront force de loi, d'autres pourront être adaptés par les Conférences Centrales. Voilà le texte proposé à l'examen de la Conférence Générale:

'Pour une agriculture durable'

«Les besoins alimentaires de la population mondiale seraient suffisamment pourvus si partout était pratiquée une agriculture extensive, adaptée à la culture locale et efficace et si l'existence des agriculteurs était mieux défendue. Dans une agriculture durable, il est nécessaire de se donner les moyens pour assurer et favoriser, en phase avec les structures et les situations régionales, la fécondité naturelle des sols et rendre possible, parallèlement à la culture, l'éclosion d'une faune et d'une flore variées. Les animaux utiles doivent être respectés dans leur valeur et individualité propres et être traités par voie de conséquence. Toutes les dispositions prises doivent l'être en fonction des modes de comportement spécifiques aux populations locales. Dans la culture et l'élevage, on doit pouvoir réduire l'usage de l'énergie et minimiser l'introduction de matières dans l'écosystème de cette terre. Une agriculture durable de cette qualité n'est possible que dans le contexte d'une société attentive au respect. Ce respect se traduit aussi dans la juste rétribution des multiples productions agricoles (aliments d'élevage, matières premières, maintien des espèces animales et développement des campagnes, etc. Le commerce mondial de ces produits agricoles ne peut se faire que sur la base de méthodes de production durable et de juste prix, qui tiennent compte des dépenses engagées en matière écologique.»

>Source: EMKNI