<30.11.99 Allemagne: à Leipzig, fusion de la Maison des Diaconesses et de Béthanie

La Clinique Béthanie et la Clinique des Diaconesses fusionneront le 1er janvier 2000. Les négociations, qui débouchent maintenant sur un contrat prêt à la signature, n'avaient commencé qu'au printemps, explique le pasteur Hans-Christoph Runne, gestionnaire de la Clinique des Diaconesses évangélique luthérienne avec ses 220 lits à Lindenau. «Etant donné la réduction budgétaire en matière de santé, nous devrions réfléchir à la manière dont les forces en présence au sein de l'Eglise peuvent se déployer en commun», c'est ainsi qu'il explique cette initiative. La Clinique Béthanie située à la Connewitzer Prinz-Eugen-Strasse travaille comme un simple hôpital de 56 lits. Elle dépend de la Clinique évangélique méthodiste Béthanie de Chemnitz. Avec cette fusion, les deux camps renoncent de mentionner dans le nom le qualificatif luthérien ou méthodiste. La nouvelle société se nomme «Clinique protestante des Diaconesses de Leipzig». Elles gardent chacune leur spécificité respective, affirme Runne. Les collaborateurs de Béthanie sont employés par la Clinique des Diaconesses à compter de janvier 2000. «Dans les trois prochaines années, nous voulons pouvoir inaugurer à la Georg-Schwarz-Strasse une deuxième tranche immobilière juste à côté de la première nouvelle tranche. Dès que cette maison est construite, Béthanie va y déménager ses lits», dit Siegfried Ziegler, directeur administratif de la Clinique de Chemnitz. Il s'en suit que la chirurgie, la médecine générale, la Gynécologie et la maternité de même que l'ORL seront concentrées en un endroit. «Cela renforce aussi l'efficacité des soins, en définitive à l'avantage des patients nécessitant toutes sortes de soins. ...»

La vieille Villa de la Prinz-Eugen-Strasse devrait connaître un autre usage après le déménagement. Il n'existe aucun projet concret pour ce lieu. «Il reste encore quelques années devant nous pour décider de son sort.» Aucune réduction de personnels n'est prévue, assure Soeur Roswitha Schroeter, la Mère Supérieure de la Georg-Schwarz-Strasse. Elle estime que la fusion entraînera une gestion moins lourde. Cette décision a été saluée autant par les Caisses Maladie que par également le Ministère de la Santé du Pays de Saxe.

>Source: Leipziger Volkszeitung Online, J. Rometsch