Les surintendants et spécialement Walter et Hanna Wilhelm, ont préparé un dossier de réflexion à l’intention des délégués de la Conférence sur le sujet de l’unité dans la diversité.
Ce concept laisse entendre que l’unité entre chrétiens ne met pas un terme à la diversité des positions en présence mais la diversité a inévitablement des limites, mais quelles en sont les limites? C’est une des questions que les délégués se sont posées entre eux dans la session du matin.
A l’intérieur de chaque Eglise, ce concept d’unité dans la diversité est mise à rude épreuve.
Nos communautés sont devenues le reflet de ce que sont devenues nos sociétés, multicolores, plurielles, bariolées.
On se demande comme jamais: que nous est-il donné qui nous soit commun? Dans quel domaine avons-nous besoin d’une compréhension commune? Quelles sont les limites du fondamental et du non-négociable? Quelles sont les éléments fondementaux qui nous lient les uns aux autres au sein de l’EEM? Quel poids donner aux opinions personnelles? Que penser de cette règle traditionnellement méthodiste: Penser et laisser penser; s’unir sur l’essentiel, céder sur le secondaire. Qu’en penser? Qu’est ce qui est central, qu’est-ce qui est secondaire?
Ce genre de question n’est pas neutre. Un retour sur le passé nous enseigne en effet que, si la diversité caractérise notre Eglise, certaines différences théologiques ont aussi mené à des divisions. Ces divisions portent autant sur des questions éthiques que doctrinales.
Une des règles à observer pour le maintien de l’unité serait de mettre systématiquement le Christ au centre et de laisser les opinions personnelles à la périphérie.
Autre affirmation forte: notre unité nous est donnée par le Christ et dans le Christ avant même de nous être ordonnée.
EEMNI
