Conformément au calendrier établi en 2002, un certain nombre de votes décisifs viennent d’avoir lieu.
A la date du 29 février, le Synode de l’Eglise Méthodiste de France (EMF) réuni à Alès a opté à une très large majorité de voix (22 bulletins oui, 2 bulletins non, 1 abstention ) en faveur d’une intégration de leur union à l’Union de l’Eglise Evangélique Méhodiste (UEEM).
Il appartenait alors à l’Assemblée Générale de l’UEEM présidée par le surintendant Daniel Nusssbaumer et le président Bernard Lehmann de se prononcer sur cette demande de l’EMF. Cela fut chose faite en ce samedi historique du 2 avril 2005. Les délégués pasteurs et laïques de l’UEEM réunis au centre de vacances de Landersen ont répondu favorablement à la majorité qualifiée à la demande d’intégration exprimée par l’EMF par 51 voix contre 14 non, soit à 78,4% des voix. La même assemblée adoptera un amendement demandant instamment au Comité Directeur d’être consultée avant toute décision majeure et cela pour les six ans au maximum.
L’intégration de l’EMF à l’UEEM deviendra effective à la date du 1er janvier 2006. Autre conséquence, la dissolution de l’EMF à l’horizon 2006.
Pour la première fois, les deux unions ont tenu assemblée générale extraordinaire pour procéder à un toilettage des statuts. Le changement le plus notable concerne l’intitulé de la dénomination. Dans un souci de simplification et de meilleure lisibilité, l’Union de l’Eglise Evangélique Méthodiste se nommera dorénavant “Eglise Evangélique Méthodiste” (EEM).
L’évêque Heinrich Bolleter était présent le lendemain de ce vote historique pour présider le culte. Fidèle à l’esprit de cette Assemblée Générale, il a axé tout son message sur l’espérance chrétienne.
Source: EEMNI