La Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) se déclare dans un communiqué de presse «extrêmement préoccupée de la brusque escalade de la violence autour de Jérusalem». Malgré plusieurs tentatives pour mettre un terme aux désordres par des accords, le conflit menace de se transformer en guerre lente.
La FEPS s'engage depuis bon nombre d'années pour un règlement pacifique du conflit au Proche Orient. Il s'exprime «contre toute forme d'antijudaïsme et en faveur des droits du peuple juif en Israël» et il s'exprime pareillement «en faveur des droits du peuple palestinien dans cette région». Pour que la paix règne dans cette région, il faudrait prendre en considération les intérêts des deux peuples - peuple israélien et peuple palestinien - et les trois religions - le judaïsme, le christianisme et l'islam. A ce titre, il faudra respecter le droit pour les membres de toutes les religions en présence d'accéder à leurs lieux saints respectifs, de façon à ouvrir la voie à la réconciliation. "Jérusalem peut ainsi devenir selon la promesse un symbole de coexistence, de stabilité et de paix", écrit plus loin la FEPS. La Fédération d'Eglises prie les partis en conflit de poursuivre les négociations avec les partenaires internationaux et de ne pas laisser le champ aux forces disposées à la provocation et à la violence. Il s'agit de liquider rapidement les causes de cette violence jusqu'ici non résolues, si l'on veut permettre aux peuples concernés de vivre ensemble dans la paix et la dignité.
>Source: RPD