Suisse: inviter les enfants à la foi

Vingt représentants de différentes oeuvres et mouvements se rencontraient le 22 mars à l'hôtel CREDO d'Unspunnen à Wilderswil pour la "conférence des enfants" (Kiko) ayant lieu deux fois par an. La conférence des enfants est l’émanation d’un groupe de travail de l’“Alliance Evangélique Suisse" (SEA). Le travail des enfants en Suisse marche bien, nous le prouvent non seulement les infos présentées sur les projets actuels, mais encore la discussion qui eut lieu autour des "conversions d'enfants".


"Les enfants doivent sentir que mon amour joue indépendamment de leur relation avec la foi", disait Peter Schulz (Mission urbaine et “Sonntagschulverband” de Bâle). Les enfants ne devraient jamais être poussés à la “conversion” par manipulation. C’est un effet de la grâce de Dieu, quand les enfants viennent à la foi, soulignait Walter Bigler (CREDO). Pour Rüdi Kuendig (Eglises Evangéliques Libres), il est important de soutenir de bonne heure les enfants croyants et de leur confirmer que leur chemin est le bon. "Avoir toujours prêté son oreille à Dieu et chercher à devenir un chrétien mûr constitue une manifestation tout aussi grande de la puissance de la résurrection que toute autre histoire de conversion", déclarait Jürg Hochuli (Ligue pour la Lecture de la Bible). Isabelle Werder (Mouvement plus) disait que "faire oeuvre de repentance" peut aussi vouloir dire dans le sens du berger biblique "se laisser ramener à la maison".


La conversion est un processus jouant sur une vie entière. Il vise à nous transformer à l'image de Christ, disait Jürg Hochuli. "Tout ne se joue pas au moment de la conversion, en fait, tout commence par elle", résume Benjamin Meier (Evangelisch Taufgesinnte Gemeinden). Giancarlo Voellmy (Bund Evangelischer Schweizer Jungscharen) veut encourager les enfants avant tout à mener une vie de disciples. "Jésus a appelé ses disciples à le suivre. La direction à suivre importe plus que le moment." La foi devrait être intégrée dans la vie pratique, pense aussi Hans Nydegger (Bund Pfingstlicher Freikirchen).


Christa Sudar (Adonia): Adonia vérifie comment les participants d’un camp pourraient être encore davantage encouragés après le camp. Beat Bachmann (Eglise Evangélique Méthodiste EEM) y voit aussi la possibilité, "non seulement de parler avec les enfants de Dieu, mais avant tout aussi la possibilité de parler avec Dieu de ces enfants ».

Source: Niklaus Mosimann, rédacteur du magazine pour enfants Klaex (10.04.2001)