LE COE APPELLE LES EGLISES A RENOUVELER LES EFFORTS EN VUE D’UN ACCORD JUSTE SUR LE CLIMAT

Le COE et d'autres organisations liées aux Eglises co-organisaient une manifestation de la société civile à Copenhague, le 12 décembre 2009.

 Le Conseil œcuménique des Eglises (COE) a appelé l'ensemble de la famille œcuménique à maintenir la pression sur la communauté internationale pour adopter un "accord juste, ambitieux et contraignant" en matière de changements climatiques, en prévision du sommet des Nations Unies sur le climat qui se tiendra au Mexique en décembre.

Le sommet des Nations Unies sur le climat de Copenhague n'a pas "répondu aux attentes du mouvement œcuménique et de la société civile dans son ensemble", a indiqué le Comité exécutif du COE dans une note publiée à l'issue de sa réunion qui s'est tenue du 23 au 26 février à Bossey, près de Genève, en Suisse.

"Déçu du résultat" des négociations à Copenhague, le Comité exécutif du COE a présenté une proposition de coopération continue entre partenaires œcuméniques en vue de la prochaine conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se déroulera au Mexique (COP16).

Les Eglises membres du COE, ainsi que les partenaires spécialisés et les autres partenaires œcuméniques, ont été invitées à "renforcer encore plus leur engagement et encourager leur coopération dans le domaine des changements climatiques, en particulier en préparation de la COP16 au Mexique, et pendant la conférence même."

Selon le Comité exécutif du COE, un accord climatique juste doit prévoir "la reconnaissance de la responsabilité historique des pays industrialisés en matière d'émissions de CO2, un engagement mesurable à limiter le CO2 dans l'atmosphère à 350 ppm [parties par million], des moyens concrets d'adaptation, d'atténuation des impacts, de transferts de technologies et de financement."

Les Eglises s'inquiètent des changements climatiques en raison de leurs "conséquences néfastes sur la vie, en particulier pour les communautés pauvres et vulnérables dans de nombreuses régions du monde, comme les basses terres insulaires du Pacifique ou la région des Grands lacs et de la Corne de l'Afrique", peut-on lire dans la note du COE.


02 mars 2010

COE