La Commission des Églises auprès des migrants en Europe (CEME), la Conférence des Églises européennes (KEK) et le Conseil œcuménique des Églises ont envoyé aux Églises membres et aux organismes partenaires d’Europe une lettre leur demandant instamment de multiplier, dans les semaines à venir, des campagnes de pression auprès de leurs gouvernements et parlements nationaux pour intensifier la réinstallation des réfugiés.
À l’heure actuelle, les gouvernements nationaux se préparent pour la conférence organisée par le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Réfugiés, le 30 mars à Genève, pour renforcer les engagements en faveur des «voies d’admission pour les réfugiés syriens». «Nous croyons que les avantages d’efforts concertés de réinstallation dans de nombreux pays d’Europe ne se limiteraient pas à la seule situation des réfugiés syriens, est-il dit dans cette lettre. On peut espérer que cela rouvrirait la porte à des voies d’accès plus sûres et légales en Europe en général.»
Les responsables de la CCME, de la KEK et du COE croient que la protection des réfugiés en Europe est essentiellement discutée par des acteurs politiques dont l’objectif est de freiner l’accès irrégulier de réfugiés. La lettre ajoute: «Des contacts directs avec le ministère responsable, dans votre pays, de l’asile et de la migration seraient certainement très efficaces, mais la participation de parlementaires pourrait aussi s’avérer utile.»
COE