<13/10/99 Etats Unis: un pasteur en première ligne pour sauver un enfant coréen

Tout commença par un appel téléphonique en pleine nuit à 2h30: à l'autre bout du fil, un coréen demandant au Rév. Kiyul Chung de s'engager personnellement pour sauver la vie d'un enfant qu'il ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve.

L'appel concernait un enfant coréen de 8 ans, dont la seule chance de survie se nommait l'Hôpital John Hopkins à Baltimore; seul cet Hôpital pourrait le soigner d'un cancer rare. L'enfant, Yong Woo Lee, a besoin sur place de quelqu'un susceptible de s'occuper de lui et de sa prise en charge: les frais sont estimés à $200,000.

«D'abord, j'ai hésité quelques secondes en raison de l'état de santé de mon épouse, de notre situation financière, de mon travail à temps plein dans une paroisse locale, et de mes autres engagements dans une oeuvre coréenne. Je m'interrogeais sur ma capacité à faire ce qu'on attendait de moi,» disait Chung. «J'ai dit à ma femme: je lui ai demandé, «Pouvons-nous faire cela?' 'Oui,', dit-elle. «Je lui ai redemandé. Elle me dit: 'Oui'. Je lui ai posé pour la troisième fois la question. C'était 'Oui'.»

En l'espace d'une semaine, le garçon et sa mère sont arrivés à l'Aéroport International de Dulles à Washington.

«'Comment peux-tu accepter cet engagement?' m'ont demandé des amis,» disait Chung. «Mais ma femme et moi, nous avons prié ensemble et nous avons su qu'il fallait y aller.»

Au culte qui suivit, il lancera un appel solennel: «J'ai besoin de votre aide».

La réponse ne se fit pas attendre. L'aide fusera de tous les côtés. L'aide viendra en rafale. D'aucuns percevront dans ces dons en cascade un véritable miracle, mais Chung décrit les choses autrement: «...Etre confronté au mystère de la vie et de la mort nous rend humbles. Les êtres humains sont si limités. Mais si nous plaçons notre foi et notre confiance dans les mains de Dieu, alors nous faisons l'expérience de la grâce étonnante de Dieu . ... Nous sentons la présence et la grâce de Dieu chaque jour. Voilà ce qui ravive notre espoir.»

>Source: UMNS