L'Agence de Presse ENI revient sur les élections qui ont porté à la tête de la Macédoine, pays multiethnique de la Macédoine, le prédicateur laïc méthodiste Boris Trajkovski. Ce dernier est devenu le 15 décembre dernier le premier président protestant de la petite République des Balkans officiellement connue sous le nom d'«Ancienne République Yougoslave de la Macédoine». Moins d'1% sur les deux millions de citoyens que compte la République sont protestants (66% de la population est orthodoxe, 30% de la population est musulmane et 2% catholiques romains, mais l'accession au pouvoir de Trajkovski a provoqué un profond ressentiment dans de larges pans de la population, au point que des graffiti anti-protestants sont apparus sur les immeubles de la capitale, Skopje et qu'une Eglise Méthodiste de la périphérie de la ville a même été bombardée de pierres à plusieurs reprises reprises.
D'après l'enquête menée par EMKNI auprès de responsables de l'EEM en Macédoine et auprès du Secrétariat de l'Evêque, il ressort que les vitres de l'EEM de Skopje n'ont été brisées qu'à trois reprises. Aucune personne n'a été blessée. Ces faits se limitent à la capitale. On n'a pas eu connaissance de violences exercées contre des protestants ou de problèmes quelconques en Macédoine. A Skopje, l'Eglise Méthodiste que Boris Trajkovski fréquente toujours encore, pour peu que cela lui est possible, est confrontée à un défi d'une tout autre nature. Car depuis qu'il est notoire que le président fréquente «son Eglise», un grand nombre de citoyens du pays se présentent à l'Eglise avec toutes sortes de requêtes pour Boris Trajkovski ou seulement par curiosité pour l'EEM.
>Source: EMKNI et ENI