ETATS UNIS, NASHVILLE, Tenn: faire des disciples, un thème au centre de la rencontre des laïques

Faire de toutes les nations des disciples, cela implique la formation de communautés aussi bien que de coeurs humains prêts à toutes les transformations, déclarait un évêque évangélique méthodiste aux responsables de la Commission EEM pour la formation des laïques.


L'Évêque Kenneth Carder, qui dirige le Diocèse de l'Eglise au Mississippi, a rapporté aux membres de la Commission de la formation des laïques l'histoire d'une éminente Eglise aujourd'hui centenaire - une communauté Evangélique Méthodiste (EEM) dans son Etat. L'Eglise a diminué de taille passant de 1,000 à 17 membres, tout en étant entourée d'un monde fou au milieu d'une ville de 50,000 habitants. A présent, cette communauté cesse toute activité. 


L'évêque note que cette Eglise avait utilisé l'ensemble des ressources, suivi le programme d'études de l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) et qu'elle avait même avait gagné une récompense en matière d'évangélisation; elle était bien Méthodiste de coeur. Et voici que cette communauté ferme ses portes. L'évêque se demande pourquoi elle cesse ses activités et où le bât blesse. La réponse est simple, a-t-il dit: l'Eglise vivait au milieu d'une population mouvante et n'avait pas réussi à les atteindre.


Dans chaque ville américaine où l'Eglise Evangélique Méthodiste (EEM) est présente, cette histoire se répète à quelques variables près.


"C'est là notre défi," déclare l'évêque aux membres de la commission pour la formation des laïques, "et si nous ne traitons pas ici cette question, alors nous avons peu lieu d'être ici."


Carder, le président de la Commission pour la formation des laïques, a pris la parole lors de la session d'ouverture de sa réunion du 13 au17 mars.


La commission doit interpréter ce que veut vraiment dire faire des disciples de Jésus. "Nous devons continuer à progresser et ce changement dépassera le cadre de l'expérience individuelle au regard de cette nécessité: faire des disciples de Jésus Christ." La communauté qu'il avait décrite avait fait des disciples, mais il lui avait manqué quelque chose.


"Faire de toutes les nations des disciples est à mettre en rapport avec des communautés comme avec des coeurs humains prêts à tous les changements; la création de communautés d'amour, de grâce, de justice et d'hospitalité à la ressemblance de Jésus Christ," a dit Carder.


La commission pour la formation des laïques aide l'Eglise par ses publications à faire des disciples et la manière dont l'agence interprète cette charge est terriblement important, ajoutait l'évêque. 


La commission est aussi responsable de l'évangélisation, "et l'une des grandes farces de ces 100 dernières années, c'est que nous avons abdiqué à l'évangile comme s'il y avait deux évangiles, l'un social et l'autre personnel," a-t-il dit. Le seul évangile qui existe, c'est l'évangile qui se manifeste dans la totalité d'une existence cosmique, précise Carder.


La formation spirituelle doit se jouer dans une communauté en pleine transformation aussi bien que dans une vie intérieure, laissait entendre Carder. Elle doit aller au-delà du quiétisme et inclure les affaires publiques, ce qui arrive au niveau gouvernemental, économique et social. Dans la tradition wesleyenne, la formation spirituelle inclut des actes de dévotion, d'adoration, de pitié et de justice. "Quand on néglige l'un ou l'autre point, alors la formation spirituelle en pâtit," a-t-il dit. 


La commission a pour devoir, précise l'évêque, de mettre au point des programme d'études visant à former des laïques dans la tradition tout entière et de permettre à l'Eglise d'engager la diversité des gens et de leurs cultures. Jamais dans son histoire depuis l'époque de Constantin, l'Eglise n'avait eu à faire face à une tâche aussi formidable, l'éducation chrétienne, affirme-t-il, ajoutant que la génération d'aujourd'hui ne connaît même pas l'histoire de la Bible élémentaire. La première stratégie à arrêter au niveau de l'Eglise locale consiste à enseigner, ensuite à enseigner toujours et encore, et enfin à enseigner encore un peu plus, a-t-il dit. ....


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21 mars 2002

Source: Service de presse évangélique méthodiste (UMNS)