La commémoration des deuxièmes journées nationales de réconciliation et de paix, .... a été dominée par des prières dans tous les lieux de prières et de cultes. Elle aura un effet positif et la prise de conscience des ivoiriens se réalisera. La parabole de l'enfant prodigue dans l'évangile que le pasteur Bobiotché N'guessan Bruno, de l'Eglise Méthodiste unie, a commenté samedi au cours du culte pour la réconciliation et la paix en présence du ministre chargé de la réconciliation à l'Eglise protestante méthodiste d'Adjamé, a montré le grand amour de Dieu pour les hommes de toutes les conditions.
Il a invité tous ceux qui ont souffert les atrocités , c'est-à-dire les viols, les tortures au pardon. A ceux qui ont occasionné ce désastre, ces peines, ces cris, ces pleurs, à ceux qui sont animés de l'esprit de haine, de révolte, il a fait remarquer que Dieu marche aussi à leur rencontre. Si Dieu accepte de réconcilier ces deux types d'ivoiriens et qu'il nous accorde son pardon parce qu'il est Dieu car il ne garde rien pour lui selon Martin Luther King, les ivoiriens et surtout les politiciens qui n'ont pas un mérite particulier, doivent d'abord se réconcilier autour de leur pays et celui qui l'incarne car, le fruit de la volonté de tous.
Car Dieu tient à voir se réaliser l'amour que nous prétendons avoir pour lui dans l'acte de réconciliation que nous vivons avec nos frères et soeurs. Dans la relation d'amour et de confiance que nous avons avec nos semblables. Et comme, c'est lui qui établit les rois et les gouvernements de ce monde, en nous conformons au respect de ces institutions, nous devenons agréables à Dieu.
Tel doit être le sens profond de ces journées commémoratives du 19 septembre 2002 et de réconciliation et de paix.
22 Septembre 2004
Source: Fraternité Matin/Allafrica