En RDC, le secrétaire général du COE évoque les thèmes de la justice et de la paix

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le pasteur Simon Dossou, le pasteur Nicta Luube, le pasteur Olav Fykse Tveit, l'évêque David Yemba Kekumba et le pasteur Simon Nzeyi Ndingambote, en République démocratique du Congo

À l'occasion d'un service œcuménique organisé par les Églises congolaises sous les auspices de la paroisse des Disciples du Christ de Lemba, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du Conseil œcuménique des Églises (COE), a offert une réflexion sur la résurrection du Christ. Pour le pasteur Tveit, cette résurrection revêt une importance particulière pour la RDC, souvent désignée comme «un pays oublié, avec des problèmes oubliés».

Le pasteur Tveit, qui se trouve actuellement en RDC, emmène une délégation du COE dans le pays du 25 avril au 2 mai. Au programme de la délégation – constituée de représentants de la Conférence des Églises de toute l'Afrique (CETA) et de l'Organisation des Églises d'institution africaine (OAIC) – figurent des rencontres avec des Églises membres du COE et des organisations œcuméniques.

Dans son intervention au service œcuménique à Kinshasa, auquel plus de 2 000 personnes participaient, le pasteur Tveit a mis l'accent sur les thèmes de la justice, de la paix, de la sécurité et de l'harmonie en RDC, en Afrique et au-delà, en évoquant la résurrection du Christ.

«Selon l'Évangile de Jean, c'est une femme en pleurs, Marie-Madeleine, qui a été la première à rencontrer le Christ ressuscité. La résurrection du Christ ne s'est pas produite à un moment où tout était parfait», a expliqué le pasteur Tveit.

«Christ est ressuscité pour rencontrer les personnes vulnérables et souffrantes qui, comme lui, sont victimes de l'injustice, du péché et de la mort. Cela s'est produit dans les ténèbres, quand personne ne l'attendait», a-t-il dit.

Le pasteur Tveit a poursuivi en disant que ce message est reçu et célébré dans le monde entier et qu'il s'agit d'un message particulièrement important pour les Églises et populations de la RDC.

«Christ est ressuscité pour vous», a-t-il dit.

«La résurrection du Christ apporte et restaure la dignité chez les être humains.»

«Il est ressuscité dans un monde qui avait besoin que les relations brisées soient restaurées. La dignité de Marie de Magdala, une femme marginalisée, a été rétablie quand Christ s'est montré à elle en premier et l'a appelée par son nom. Le Christ ressuscité a confié à Marie-Madeleine la mission d'aller annoncer la bonne nouvelle à ses frères et au monde», a-t-il ajouté.

Le pasteur Tveit a poursuivi: «La résurrection montre que l'injustice, le péché et la mort n'ont pas le dernier mot. On peut transmettre une parole de salut, de justice et de paix. Le Christ ressuscité nous y appelle: Allez l'annoncer! C'est là que commence notre pèlerinage de justice et de paix.»

À Kinshasa, la délégation du COE a rencontré l'évêque Pierre Marini Bodho, président national de l'Église du Christ au Congo, David Yemba Kekumba, évêque de l'Église méthodiste unie et président du Comité national des Églises de RDC, ainsi que des représentants de l'Église du Christ au Congo et d'autres Églises membres du COE en RDC.

La délégation du COE a en outre effectué, aux côtés de représentants de la CETA et de l'OAIC, des visites dans des églises locales. Ils ont notamment rencontré des représentants de l'Église de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu. Cette rencontre a débouché sur un accord établissant une commission d'accompagnement à laquelle seront parties le COE, la CETA, l'OAIC et les Églises membres de ces organisations au Congo.

Les membres de la délégation du COE ont participé au culte dans différentes paroisses de Kinshasa le dimanche 27 avril. Le secrétaire général du COE a en outre prêché à la cathédrale du Centenaire.

Pendant son séjour en RDC, la délégation du COE doit rencontrer d'autres responsables d'Église et des dirigeants politiques du pays.

COE