Les Eglises Evangéliques sont d'avis que des religieux catholiques cherchent à inciter l'Etat à introduire également, à l'avenir, l'appartenance religieuse des immigrants comme critère pour leur maintien en Italie. Ce reproche est avant tout une réaction des Eglises Evangéliques d'Italie aux déclarations faites dans ce sens par l'archevêque de Bologne, le cardinal Giacomo Biffi. Dans un document commun des chrétiens évangéliques, intitulé "Eglises et admission", il est dit que les Eglises Evangéliques partent de l'idée selon laquelle "les récentes vagues d'immigration ont tellement modifié l'image de notre société que le catholicisme romain et la culture occidentale ne sont plus seules en lice: l'Italie est maintenant un pays multiculturel et multireligieux". "En tant que citoyens et chrétiens", les évangéliques se sentent partie intégrante de cette situation. Le document cite des textes bibliques qui attestent très clairement que les étrangers doivent recevoir la bienvenue et être acceptés. Bien entendu, lorsque des personnes arrivent dans le pays avec un autre arrière-plan religieux et culturel, cela peut poser problème. Mais il est "faux et dangereux de prétendre que la religion est la cause des problèmes qui surgissent dans une société multiculturelle". Cette prise de position a été élaborée suite à une initiative de la "Fédération des Eglises Evangéliques en Italie" (FCEI). Y ont également collaboré les Assemblées de Dieu en Italie (ADI), l'Eglise libre des Adventistes du septième jour (UICCA) et la Fédération des Eglises Pentecôtistes (FCP). La FCEI représente quelque 50'000 chrétiens de diverses Eglises évangéliques, dont les Vaudois et les Méthodistes. >Source : Informations réformées et la FCEI