Chrétiens et musulmans réfléchissent aux conséquences du 11 septembre dans la perspective du dialogue

Trois réunions consacrées au dialogue entre chrétiens et musulmans aux niveaux local, régional et international auront lieu au Caire entre le 17 et le 21 décembre.


Dans le cadre d'une réunion informelle, des membres du personnel du Conseil oecuménique des Eglises (COE) et une trentaine de responsables locaux chrétiens et musulmans se pencheront sur l'intérêt éducatif que revêt, dans le contexte local, une publication récente du COE intitulée ”Alliés dans le dialogue”: musulmans et chrétiens appellent à la réflexion et à l'action.


Lors d'une deuxième réunion, on s'efforcera de com-prendre comment les chrétiens et les musulmans arabes voient le monde arabe en lui-même, et en relation avec d'autres pays et cultures, après le 11 septembre. Placée sous le thème «Les relations entre les nations, la culture et la communauté religieuse aujourd'hui: perspective du monde arabe», la réunion est parrainée par le Groupe arabe sur le dialogue entre chrétiens et musulmans, qui travaille avec le Conseil des Eglises du Moyen-Orient (CEMO) et le COE. Les participants seront, là aussi, une trentaine.


Enfin, le CEMO et le COE organiseront une discussion qui réunira quelque 25 spécialistes et responsables engagés dans le dialogue entre chrétiens et musulmans, venus du Moyen-Orient, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Pakistan. Les participants s'attacheront à évaluer la situation des relations entre chrétiens et musulmans, au niveau local et mondial, après le 11 septembre. Ils seront invités à présenter des suggestions sur la forme que pourrait prendre à l'avenir le dialogue entre chrétiens et musulmans.


Selon Tarek Mitri, membre de l'équipe «Relations et dialogue interreligieux» au COE, la principale question sera la suivante: «Dans quelle mesure voulons-nous que les questions soulevées depuis le 11 septembre déterminent notre ordre du jour de demain? Par exemple, devrions-nous commencer par une réflexion sur la violence et, si oui, comment faudrait-il approcher cette question de manière à engager un dialogue réel entre les religions?»


Le 13 décembre 2001

Source: COE